Le nombre de crimes (viols, agressions sexuelles, tentatives de meurtre, pédophilie, etc.) impliquant les applis de rencontres Tinder et Grindr a été multiplié par sept en Angleterre et au Pays de Galles, depuis 2013.

412 crimes de ce type en 2015

La police britannique a répertorié 412 crimes de ce type en 2015 (contre 55 en 2013), Parmi ces plaintes, 253 font état de violences physiques et 152 autres de violences sexuelles telles que des viols ou de l’exploitation infantile. A chaque fois, lors de l’enquête Tinder ou Grindr étaient cités par la victime ou son agresseur.

Et la police de noter que les cas de chantage concernent surtout des utilisateurs de Grindr, homosexuels ou bisexuels, menacés d’être « outés » par leurs auteurs (crime autrement « sextorsion » ou chantage à la sexualité).

>> A lire ici : Tinder et Grindr accusés de favoriser les infections sexuellement transmissibles

« La popularité croissante de ces applications et sites de rencontres a contribué à l’augmentation du nombre de crimes enregistrés. Nous encourageons fortement les utilisateurs à signaler ces délits et à exiger une aide psychologique s’ils sont victimes d’un crime », souligne au Telegraph Andy Cooke, chef adjoint de la police de Merseyside (Angleterre)

Etre certain de l’identité de la personne

Fortes de ce bilan, forces de l’ordre britanniques et associations ont renouvelé cette semaine leurs conseils en matière d’utilisation de ces applis de rencontres. Conseil numéro un : ne pas transmettre à des contacts utilisant ce type d’applis des informations personnelles avant d’être certain de l’identité de la personne.

La police souligne aussi que tout utilisateur doit toujours prévenir un ami du lieu de rendez-vous prévu avec une personne rencontrée sur un tel site.