La crainte d’une explosion a entraîné l’intervention d’une équipe de déminage pendant trois quarts d’heure. Mais, finalement, l’assaillant du commissariat du 18e arrondissement à Paris, abattu ce jeudi par des policiers, ne portait pas une vraie ceinture d’explosifs.

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Selon une source judiciaire, l’homme portait sous son manteau une pochette scotchée d’où sortait un fil. C’est ce qui a fait d’abord penser qu’il portait un équipement de kamikaze.

Un robot mobilisé

Par précaution, les démineurs ont donc fait intervenir un robot sur le corps de l’assaillant, tandis que des véhicules garés à proximité ont été enlevés et que des mesures de confinement ont été prises, notamment dans des écoles.

Mais le « dispositif ne contient pas d’explosifs », a précisé la source judiciaire. Le ministère de l’Intérieur a confirmé de son côté qu’il s’agissait d’un équipement « factice ».

« Ce monsieur était habillé en jeans, avec un k-way un peu long de couleur noir et gris et des baskets noires. Il est rasé de près, coupé court, et un peu jeune, il a moins de 30 ans », a décrit un voisin du commissariat sur Europe 1. Et, à défaut de ceinture d’explosifs, l’homme, qui n’a pas été identifié, portait un hachoir.