Admission post-bac: Du nouveau pour que les lycéens s'orientent mieux
EDUCATION•Le ministère de l'Education veut éviter au maximum que certains lycéens se retrouvent sans affectation après la terminale...M.P.
L’avenir des élèves après le bac est l’un des stress les plus importants pour les principaux concernés, comme pour leurs parents. D’autant que les ratés sont nombreux, avec chaque année, des jeunes qui restent sans affectation. Le ministère de l’Education a donc tiré les enseignements de ces loupés et annonce quelques mesures pour améliorer l’admission post-bac (APB).
Mieux informés
Avant de faire ses choix, il faut que l’élève et ses parents soient totalement informés. De fait, le taux de réussite aux examens envisagés et les statistiques d’emploi, déjà présents en 2015, s’afficheront désormais lorsque l’élève sélectionnera son choix et seront étoffés, rapporte Le Monde.
L’élitisme mais pas que
Parmi les cas d’élèves qui restaient sans attribution après le bac figuraient ceux qui n’avaient choisi que des filières sélectives, telles des classes préparatoires ou certains BTS. Et qui n’étaient retenus dans aucune. Il faudra désormais choisir au moins une filière dite « libre », soit non sélective, explique Le Parisien.
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Un meilleur accompagnement du corps professoral
Afin d’éviter les gros impairs, les professeurs auront un droit de regard sur les choix de leurs élèves et pourront vérifier, comme le souligne Le Monde, que les filières sélectionnées correspondent au profil du lycéen.
Un seul vœu pour les filières ultra-demandées
Les études de première année de médecine, les Staps (Sciences et techniques des activités physiques et sportives), le droit, la psychologie sont les quatre filières qui représentent 50 % des voeux des lycéens de terminale…. Des secteurs forcément très encombrés, à tel point que notamment en Staps, les places sont attribuées sur tirage au sort. Du coup, désormais, les étudiants ne pourront faire qu’un vœu unique pour toute leur académie pour l’une de ces filières. « Il n'y a aucune garantie qu'un bachelier obtienne une place en filière en tension, mais ces choix groupés maximisent ses chances », a souligné Najat Vallaud-Belkacem lors de la présentation des nouveautés, rappelant que ne pas obtenir la filière désirée est souvent la cause de l'insatisfaction des étudiants.