SONDAGEClimat: Les Français peu convaincus de l'impact de la consommation de viande

Climat: Les Français peu convaincus de l'impact de la consommation de viande

SONDAGECette consommation de viande représente pourtant 50% des émissions de gaz à effet de serre de l'alimentation...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Les Français sont peu convaincus de l'impact de leur consommation de viande sur le changement climatique. Celle-ci représente pourtant 50% des émissions de gaz à effet de serre de l'alimentation, selon un sondage publié ce lundi.

Plus de la moitié des Français (56%) disent manger moins de viande «par rapport aux dernières années», mais c'est avant tout pour des raisons économiques, selon ce sondage réalisé par Médiaprism pour l'ONG GoodPlanet et l'Institut national de la consommation-60 Millions de consommateurs.

Pour 46%, c'est «parce que la viande coûte trop cher». Ils invoquent aussi le fait que «l'élevage industriel ne respecte pas le bien-être animal» (35%) ou estiment que «la viande n'est pas "bonne" pour (leur) santé» (31%). 26% citent «les scandales alimentaires» et seulement «19%» le respect de l'environnement.

Gaspillage alimentaire repéré

Parmi eux, 61% mangent de la viande au moins une fois par jour. Seuls 9% en mangent moins d'une fois par semaine. Plus des trois quarts estiment qu'il faut «changer ses habitudes d'achat» (79%) et «être attentif à sa consommation énergétique dans la cuisine» (75%).

Or, ils ne sont que 57% à citer le fait de consommer moins de viande. Moins d'un sur deux (41%) cite l'alimentation.

Pourtant, «l'alimentation représente le premier poste d'émission de gaz à effet de serre des foyers français (27%)», relève GoodPlanet.

Modes de production respectueux

Une majorité écrasante (92%) des Français estiment que «privilégier les modes de production respectueux de l'environnement» est le moyen le plus efficace pour prévenir le dérèglement climatique. Et 87% citent la limitation du gaspillage alimentaire.

Ce sondage a été réalisé en ligne du 30 juillet au 19 août auprès d'un échantillon de 1.011 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.