Un père de famille aimant, passionné de la route et chauffeur prudent. C’est ainsi que ses proches décrivent Cyril, le chauffeur du camion percuté par un autocar vendredi en Gironde. L’homme âgé de 31 ans figure parmi les 43 victimes de ce terrible accident, avec son fils âgé de trois ans. Alors que les enquêteurs tentent de reconstituer les minutes qui ont précédé le choc, 20 Minutes fait le point sur ce que l’on sait du conducteur du poids lourd.

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Un « passionné »

Le jour de l’accident, Cyril rentrait de Gironde, le camion vide, après avoir déposé une cargaison de bois. D’après les premières déclarations du chauffeur de l’autocar, qui a survécu, le poids lourd se serait trouvé hors de sa voie et il n’aurait pu éviter la collision. Qu’a-t-il pu se passer ? Tous les proches de Cyril décrivent un homme « passionné par son métier ». Le trentenaire publiait de nombreuses photos de poids lourds sur les réseaux sociaux, sur lesquelles apparaissaient parfois sont fils.

Cyril était « un amoureux de la belle mécanique. Il était minutieux, sur tous les camions », témoigne le conseiller municipal Luc Bouvier, interrogé par France 3 Basse-Normandie. « On est tous effondré. Dans le village, tout le monde se connaît », a également déclaré l’élu à l’AFP.

Un chauffeur expérimenté

Tous ceux qui l’ont connu témoignent que Cyril n’était pas une tête brûlée au volant de son camion. Un ami de longue date affirme au Parisien que le chauffeur n’était pas imprudent. « Il n’aimait pas rouler vite, il craignait trop d’abîmer ses machines. On ne sait pas encore ce qui a déclenché l’accident, mais si jamais la thèse d’un choc liée à la vitesse apparaissait, j’aurais du mal à y croire ». Interrogés par BFMTV, les collègues de Cyril le décrivent également comme un chauffeur « expérimenté ».

Un père de famille aimant

Le chauffeur vivait avec sa famille à Saint-Germain-de-Clairefeuille. C’est dans ce village de moins de 200 habitants situé dans l’Orne que l’entreprise de transport routier qui l’employait depuis plusieurs années a ses bureaux. Une société familiale, fondée en 1981 par le père de Cyril, où travaille également sa mère, sa compagne, sa sœur et son beau-frère. « C’est une affaire de famille », résume Luc Bouvier. Cyril était également un père de famille aimant. « Il adorait sa femme et son fils. C’était eux, sa vraie passion », assure un ami de longue date au Parisien.