Fin de vie: Bonnemaison condamné en appel à deux ans de prison avec sursis
JUSTICE•L'ex-urgentiste a été reconnu coupable d’avoir délibérément donné la mort à une patiente et a été acquitté pour six autres...20 Minutes avec AFP
L’ex-urgentiste Nicolas Bonnemaison, jugé en appel à Angers pour sept « empoisonnements » de patients en fin de vie, après un acquittement en 2014 à Pau en première instance, a été condamné ce samedi à deux ans de prison avec sursis par la Cour d’assises du Maine-et-Loire.
Nicolas Bonnemaison a été reconnu coupable d’avoir délibérément donné la mort à une patiente, Françoise Iramuno, avec la circonstance aggravante de connaître sa particulière vulnérabilité, mais a été acquitté pour les six autres patients pour lesquels il était jugé. Il est resté tête baissée, impassible, à l’énoncé du verdict, inférieur aux cinq ans avec sursis requis par l’avocat général.