En septembre, la révélation de la séquestration d’un chef d’entreprise toulousain en Espagne avait fait les gros titres des journaux. Il faut dire que le calvaire de cet homme de 52 ans avait duré très longtemps, sept semaines, ce qui est rare. Rare pour la durée, mais de moins en moins en ce qui concerne la pratique.

Car, d’après des chiffres de l’Observatoire national de la délinquance repérés par BFMTV, les séquestrations sont de plus en plus fréquentes, notamment lors des cambriolages, chez soi, ou dans les commerces.

Les particuliers visés

Ainsi, près de 3.000 personnes ont été séquestrées en 2014, soit une moyenne de huit par jour, révèle le site Internet de la chaîne en continu. Soit deux fois plus qu’il y a deux ans.

D’après Christophe Soullez, le directeur de l’Observatoire national de la délinquance interrogé par BFMTV, cette hausse s’explique par deux raisons : d’abord, des faits « qui n’étaient pas qualifiés de séquestrations avant le son désormais », ensuite, comme la sécurité s’est renforcée dans les banques et les commerces, les malfaiteurs privilégient la séquestration de particuliers pour arriver à leurs fins.