Incinérées. C’est par les flammes que les 7 tonnes de cannabis, saisies dans la nuit de samedi à dimanche, doivent être détruites ce mardi dans un incinérateur, pour l’heure tenu secret. Selon nos informations, la drogue a été remise ce lundi à la police. C’est cette dernière qui est désormais chargée de la détruire sous l’autorité d’un juge.

Deux jours après cette saisie record en plein cœur de la capitale, la douane a levé certaines zones d’ombre qui entouraient cette affaire.

Pourquoi une intervention en pleine nuit, à l’abri des regards ?

« La surveillance menée sur ces véhicules n’a rien donné car personne n’est venu à leur contact. Il est plausible que les surveillances des douaniers aient elles-mêmes été surveillées par les trafiquants. Il fallait intervenir, on ne pouvait plus continuer les surveillances », explique à 20 Minutes Serge Puccetti, directeur de la communication de la douane.

Coup de chance ou enquête au long cours ?

Des riverains se sont étonné auprès des policiers que ces véhicules restent stationnés plusieurs jours sur la voie publique. La découverte de ces 7 tonnes de cannabis est-elle fortuite ? « Des surveillances et des investigations ont commencé bien en amont », coupe le douanier.

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Pourquoi un quatrième véhicule a été retrouvé vide ?

« Demandez-le aux trafiquants. La drogue est partie avant l’ouverture de ce véhicule. Ce qui est sûr, c’est qu’il présentait des traces olfactives de drogue puisque le chien a marqué l’arrêt », assure Serge Puccetti, écartant toute accusation d’intervention ou de manipulation de la douane. D’ailleurs, poursuit-il, « toutes les importantes opérations douanières, y compris celle-ci, sont réalisées de façon transparente en présence d’un officier de police judiciaire (OPJ) émanant du ministère de l’Intérieur ».