JUSTICETrafic de viande de cheval: 12 personnes interpellées

Trafic de viande de cheval: 12 personnes interpellées

JUSTICEL’actuel directeur de cabinet du maire de Narbonne fait partie des interpellés, il a été placé en garde à vue...
20 Minutes avec agences

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Le scandale du trafic de viande de cheval impropre à la consommation avait éclaté en 2013 dans le sud de la France, avant de gagner l’international. Depuis les affaires dans l’affaire se sont multipliées (scandale Spanghero) et les têtes n’en finissent plus de tomber*.

Cette fois, c’est donc dans le cadre d’une l’enquête visant les professionnels qui participaient à la fraude documentaire de la filière (notamment ceux qui ont fourni les papiers permettant le trafic de viande) que, ce mercredi, 12 personnes ont été interpellées.

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« Les faits sur lesquels mon collaborateur est entendu ne concernent en rien la mairie »

Parmi elles, neuf vétérinaires, deux maquignons [marchands de chevaux] mais aussi l’actuel directeur de cabinet du maire de Narbonne, qui n’exerçait pas ces fonctions à l’époque des faits reprochés. Toutes ont été placées en garde à vue, a précisé une source proche du dossier.

« Mon collaborateur est entendu sur les liens personnels qu’il aurait avec l’un des protagonistes narbonnais mis en cause dans ce dossier […]. En tout état de cause, les faits présumés sur lesquels mon collaborateur est entendu relèvent de sa vie privée et ne concernent en rien la mairie, ni les élus de Narbonne, pas plus que l’activité de ce collaborateur au sein du cabinet du maire », a rapidement assuré, ce jeudi, le maire de la ville Didier Mouly.

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Une affaire qui a à nouveau ébranlé la filière

Si dans ce dossier, la viande était bien vendue sous cette étiquette « cheval », à la différence de l’affaire Spanghero (du nom de l’entreprise audoise qui faisait passer de la viande de cheval pour du bœuf), l’affaire avait tout de même et à nouveau éprouvé la filière. Quant à l’information judiciaire, elle avait été ouverte début novembre 2013, à la suite d’une dénonciation anonyme portant sur des faits datant de mai 2011.

* Dix personnes, parmi lesquelles Patrick Rochette, un grossiste en viande chevaline et organisateur présumé du réseau, ont déjà été mises en examen en décembre 2013 à Marseille pour « faux et usage de faux, tromperie et association de malfaiteurs pour établissement de faux administratifs », et laissé libre sous contrôle judiciaire.