>> Le procès a été reporté au 4 février 2016.

L’anonymat de Twitter démasqué. Le procès de Jean-Luc Romero, maire adjoint apparenté socialiste chargé de la culture et du tourisme dans le 12e arrondissement de Paris, victime de menaces de mort sur Twitter, s’ouvre ce jeudi devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris.

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Les faits remontent au 27 septembre 2013. Quelques mois après l’adoption de la loi sur le mariage pour tous, Jean-Luc Romero recevait des messages d’injures et des menaces de mort sur Twitter le jour de son propre mariage.

« Je viens de déposer plainte au commissariat #Paris12 pour menaces de mort sur @Twitter diffamation, #homophobie 1/2 pic.twitter.com/ZRjajjdaBq — Jean-Luc Romero ✏ (@JeanLucRomero) August 31, 2015 »

Nouvelles plaintes

Après avoir déposé plainte, une enquête était alors ouverte. Et fait rare, l’adresse IP correspondant au compte Twitter était identifiée. L’homme soupçonné d’être à l’origine de ces messages comparaît libre pour injures publiques et menaces de mort.

« Retrouvez-moi à 8h45 sur @franceinfo invité de @FabSintes sur l'#Homophobie sur les réseaux sociaux. pic.twitter.com/PhhjiqcVgs — Jean-Luc Romero ✏ (@JeanLucRomero) September 30, 2015 »

Le militant contre l’homophobie n’a pas souhaité porter plainte contre Twitter mais il met régulièrement en avant la responsabilité du réseau social. Début septembre, il a de nouveau déposé plainte pour des injures homophobes reçues sur Twitter.