En matière de mixité sociale, elles ont des progrès à faire. Selon RTL, 25 communes de plus de 3.500 habitants ne respectent pas les objectifs de la loi SRU (solidarité et renouvellement urbains) et leurs noms seront bientôt dévoilés. Une loi qui impose d’arriver progressivement à 25 % de logements sociaux d’ici à 2025 aux villes de plus de 3.500 habitants en province et de 1.500 habitants en Ile-de-France.

Des déplacements médiatisés à prévoir

Pour ce faire, elles doivent atteindre un quota de logement social à certaines échéances. Certaines qui sont en retard par rapport aux objectifs se verront pointées du doigt, puisqu’une liste de ces « brebis galeuses » sera rendue publique d’ici à la fin septembre, annonce la radio. Ces villes sont de tous les bords politiques. Parmi elles, figureraient Yerres (Essonne) et Maisons-Laffitte (Yvelines). Et pour leur mettre la pression, des membres du gouvernement, accompagnés des préfets, iront à leur rencontre en octobre.

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Mais ce n’est pas tout. Selon la radio, les préfets vont ensuite « se substituer aux maires les plus récalcitrants. C’est-à-dire que, chez le notaire, à la toute fin d’une vente d’un bien ou d’un terrain, le représentant de l’État arrivera et fera jouer son droit de préemption. Autrement dit, il signera à la place de l’acquéreur initial, pour en faire du logement social ». De quoi faire avancer ce dossier…