Le procureur de la République de Perpignan Achille Kiriakides a annoncé jeudi l’imminente mise en examen de Kader Djidel, 18 ans, pour l'« assassinat » de la jeune Erika.

« Le jeune homme sera mis en examen pour assassinat », a-t-il déclaré lors d’un point de presse. « On est en présence d’un crime communément qualifié de passionnel », a-t-il dit, se référant à la découverte du corps mardi d’Erika, 17 ans, lardée de coups de couteau et égorgée, dans un parc de la ville.

«Les premières constatations et l'autopsie ont établi que la mort remontait au début de l'après-midi et était dû à de très nombreuses blessures causées par une arme blanche, blessures localisées dans le dos, au thorax et à la gorge», a-t-il affirmé, lisant un texte par la suite distribué aux journalistes.

M. Kiriakidès a précisé, flanqué du Directeur départemental de la sécurité publique des Pyrénées-orientales Yannick Janas, que l'auteur présumé s'était « constitué prisonnier quelques heures plus tard ».

Il avait « entretenu une relation amoureuse avec cette jeune fille durant plusieurs mois, mais n'a pas supporté, dit-il, la rupture de cette liaison », a poursuivi le magistrat.

Il avait donc « donné rendez-vous à la victime, mardi après-midi, pour avoir une discussion avec elle ». M. Kiriakidès a aussi indiqué qu'il n'y avait eu aucune complicité d'établie dans cet assassinat. Le procureur s'est refusé à répondre à la moindre question.