WEBVIDEO. Plus de 200.000 personnes demandent « justice » pour la chienne enterrée vivante

VIDEO. Plus de 200.000 personnes demandent « justice » pour la chienne enterrée vivante

WEBLa pétition demande la peine maximale pour le propriétaire de la dogue, à savoir deux ans de prison et 30.000 euros d'amende...
20 Minutes avec agence

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Le sort de la chienne enterrée vivante, retrouvée choquée et déshydratée ce samedi dans les Yvelines, n'en finit pas d'indigner la Toile. Tandis que le post sur Facebook du sauveteur de cette dogue de Bordeaux a été partagé près de 150.000 fois sur le réseau social, la pétition de soutien, diffusée sur le site mesopinions.com et lancée par Cécile Lerminiaux, éleveuse de chiens, compte, elle, déjà plus de 200.000 signatures.

L'objet de cette pétition : demander « la peine maximale » pour le maître de l'animal, à savoir deux ans de prison et 30.000 euros d'amende. « Il faut que justice soit faite. On peut tous avoir des difficultés à un moment ou à un autre de la vie et ne plus être capable de s'occuper d'un animal, mais lorsqu'on l'abandonne, il faut le faire dignement », a expliqué, au micro d'Europe 1, celle qui entend assister au procès, prévu en mars 2016.



Il nie les faits et affirmer que son chien s'est enfui

L'affaire remonte à samedi. Une chienne avait été sauvée par un promeneur, alors qu'elle avait été enterrée vivante dans un terrain vague de Carrières-sur-Seine. « Son corps était entouré de pierres et un sac de gravats était accroché à sa laisse pour l'empêcher de se dégager », a précisé une source policière, tandis que le sauveteur avait amèrement commenté sur Facebook, photos à l'appui, que « seule sa tête était difficilement visible, compte tenu de la quantité de terre qui la recouvrait ».

Après avoir été transporté dans une clinique vétérinaire de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) pour les premiers soins, l'animal avait été confié à l'association SOS Dogues de Bordeaux. Le propriétaire de la chienne, lui, a été retrouvé grâce au tatouage de l'animal. Placé en garde à vue au commissariat de Sartrouville, le jeune homme de 21 ans nie les faits, affirmant que son chien s'est enfui. Une version « peu convaincante » pour les enquêteurs. « La chienne a plus de dix ans et souffre d'arthrose, on l'imagine mal prendre la fuite en courant », reprend la source policière. L'homme sera jugé pour «acte de cruauté sur un animal» et «outrage sur une personne dépositaire de l'autorité publique».