POLEMIQUEAgression de Reims: SOS Racisme admet avoir fait «une erreur»

Agression de Reims: SOS Racisme admet avoir fait «une erreur»

POLEMIQUEL'association de lutte contre le racisme a publié mardi sur son site une déclaration de son président, Dominique Sopo...
Le président de SOS-Racisme, Dominique Sopo, photographié en 2006 à Paris.
Le président de SOS-Racisme, Dominique Sopo, photographié en 2006 à Paris. - Bertrand Guay AFP
Bérénice Dubuc

B.D. avec AFP

Après L’Union, SOS Racisme fait à son tour son mea culpa. Quelques jours après l’affaire du bikini de Reims, et alors que le parquet a démenti la version selon laquelle l’agression de la jeune femme avait un mobile religieux ou moral, l’association a publié mardi soir un communiqué sur son site Internet.

>> Lire le témoignage de la principale mise en cause

Signé de la main de son président, Dominique Sopo, le texte revient sur la façon dont se sont déroulés les événements, depuis l’article du journal local évoquant l’agression. Il évoque « la précipitation » des « jeunes militantes rémoises » qui ont organisé dimanche un rassemblement « en forme de pied de nez à ce qui semblait relever d’une logique contraire à la liberté de choix des femmes ».

« La précipitation est mauvaise conseillère »

Le communiqué souligne ensuite que ce rassemblement « aurait pu avoir sa légitimité sur des faits solidement étayés », mais « n’aurait pas dû être prévu pour le lendemain, quelles qu’aient pu être la frénésie des réseaux sociaux et l’emballement médiatique », martelant que « la précipitation est mauvaise conseillère ».

Il ajoute également que le rassemblement « aurait dû être annulé » dès lors que les circonstances de l’agression avaient été éclaircies. Dominique Sopo ajoute qu’il s’agit d'« une erreur à laquelle nous aurions dû avoir, au niveau national, la réactivité suffisante afin d’y mettre un terme. »