Agression de Reims: SOS Racisme admet avoir fait «une erreur»
POLEMIQUE•L'association de lutte contre le racisme a publié mardi sur son site une déclaration de son président, Dominique Sopo...B.D. avec AFP
Après L’Union, SOS Racisme fait à son tour son mea culpa. Quelques jours après l’affaire du bikini de Reims, et alors que le parquet a démenti la version selon laquelle l’agression de la jeune femme avait un mobile religieux ou moral, l’association a publié mardi soir un communiqué sur son site Internet.
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Signé de la main de son président, Dominique Sopo, le texte revient sur la façon dont se sont déroulés les événements, depuis l’article du journal local évoquant l’agression. Il évoque « la précipitation » des « jeunes militantes rémoises » qui ont organisé dimanche un rassemblement « en forme de pied de nez à ce qui semblait relever d’une logique contraire à la liberté de choix des femmes ».
« La précipitation est mauvaise conseillère »
Le communiqué souligne ensuite que ce rassemblement « aurait pu avoir sa légitimité sur des faits solidement étayés », mais « n’aurait pas dû être prévu pour le lendemain, quelles qu’aient pu être la frénésie des réseaux sociaux et l’emballement médiatique », martelant que « la précipitation est mauvaise conseillère ».
Il ajoute également que le rassemblement « aurait dû être annulé » dès lors que les circonstances de l’agression avaient été éclaircies. Dominique Sopo ajoute qu’il s’agit d'« une erreur à laquelle nous aurions dû avoir, au niveau national, la réactivité suffisante afin d’y mettre un terme. »