REACTIONAffaire Agnès Saal: Trois de ses anciens patrons prennent sa défense

Affaire Agnès Saal: Trois de ses anciens patrons prennent sa défense

REACTIONDans une tribune publiée par « Libération », ils dénoncent un « lynchage » à son encontre…
20 Minutes avec AFP

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Trois anciens «patrons» d'Agnès Saal dénoncent un «lynchage» de l'ex-présidente de l'Ina, poussée à la démission pour ses dépenses de taxi, dans une tribune à Libération mercredi où il témoignent de ses compétences professionnelles.

«Depuis plus d'un mois, "l'affaire Saal" sature les médias», écrivent Jean-Noël Jeanneney (ancien président de la BNF), Alain Seban (ancien président du Centre Pompidou) et Dominique Wallon (ancien directeur général du CNC) qui estiment que «devant un tel lynchage, le devoir est de raison garder, le devoir est de protester».

«Déchaînement collectif»

«Agnès Saal a commis des fautes. Il ne nous appartient pas d'en discuter», ajoutent les trois dirigeants qui ont eu Agnès Saal sous leur autorité dans les trois établissements publics.

«Face à un déchaînement collectif qui continue d'enfler, nous avons à coeur de témoigner en sa faveur, car nous ne pouvons plus supporter de voir, au-delà de la faute commise, reconnue, sanctionnée, son honneur foulé aux pieds», soulignent-ils.

Poussée à la démission

«Il nous revient de témoigner de son engagement sans limites en faveur de l'intérêt collectif et de sa créativité dans les fonctions où nous l'avons vue à l'oeuvre jour après jour», ajoutent-ils.

Nommée à la tête de l'Ina en avril 2014, Agnès Saal a été poussée à la démission fin avril après avoir été épinglée pour avoir dépensé plus de 40.000 euros de taxis en dix mois, dont 6.700 euros par son fils qui disposait de son code de réservation auprès de G7.

Une enquête préliminaire pour «détournement de fonds publics aggravé» concernant ses frais de taxi a été ouverte fin mai par le parquet de Créteil. Une enquête administrative, sans lien avec l'enquête préliminaire, est aussi en cours.