J- une semaine avant le coup d’envoi du bac. L’occasion pour les candidats de réviser les règles qui régissent les épreuves.

Les obligations à respecter

Pas possible de venir les mains dans les poches le jour des épreuves. Il faut impérativement pouvoir présenter sa convocation et sa carte d’identité. En cas de perte ou de vol de cette dernière, il sera demandé un récépissé de la déclaration auprès de la police ou de la gendarmerie et un autre document officiel avec photo, permettant de reconnaître le candidat.

En cas d’oubli ponctuel de la carte d’identité, pas de panique : on peut présenter un autre document d’identité et ramener « dans les meilleurs délais » sa carte d’identité pour se mettre en conformité.

Si un candidat décide de rendre copie blanche, il n’a pas le droit de quitter la salle d’examen avant que la première heure soit écoulée. Dans la même logique, les sorties aux toilettes ne sont pas autorisées la première heure afin de ne pas permettre aux candidats de croiser leurs camarades retardataires. Mais un lycéen peut sortir après l’autre, accompagné par un surveillant.

Les interdictions à ne pas prendre à la légère

Tout objet qui communique avec l’extérieur est proscrit, aussi bien les téléphones portables, que les montres connectées. Les portables doivent être éteints, rangés dans le sac du candidat ou remis au surveillant. Et les petits malins qui voudraient garder un appareil sur eux seront déçus car toutes les académies sont équipées de détecteurs de portables, repartis de façon aléatoire et déplacés d’une épreuve à l’autre. En revanche, les calculatrices de poche sont autorisées, sauf mention contraire.

Evidence à rappeler : les candidats ne peuvent pas se parler pendant les épreuves, même pas pour demander un stylo à son voisin. Ce serait considéré comme de la fraude.

De plus en plus de tricheurs au bac

Les tolérances en cas de pépin

En cas de retard indépendant de la volonté du candidat et ne dépassant pas une heure, le chef de centre peut autoriser le candidat à plancher, mais sans temps supplémentaire.

En cas d’empêchement de dernière minute, une session de remplacement est organisée en septembre pour ceux qui n’ont pas pu plancher pour une raison de force majeure (maladie, accident…). Il faut écrire rapidement au rectorat et joindre les justificatifs.