Marcus, le garçonnet de deux ans et demi porté disparu depuis vendredi dans le Val-d'Oise, demeure introuvable, a-t-on appris mardi auprès du parquet de Pontoise et de la gendarmerie, qui poursuivent leurs recherches autour de la commune de Butry-sur-Oise.

«Nous n'avons toujours pas de nouvelles de Marcus», a déclaré à l'AFP le parquet, qui a ouvert vendredi une enquête pour «disparition inquiétante», confiée à la Brigade de recherches de Pontoise. Marcus, enfant réunionnais en vacances en métropole, a disparu vendredi alors qu'il jouait dans le jardin du pavillon de sa tante situé en bordure d'une rivière, l'Oise, à une trentaine de kilomètres au nord de Paris. C'est sa mère qui a constaté vers 13h45 que l'enfant n'était plus là et que le portail de la maison était ouvert.

Un appel à témoins lancé

«Les berges sont ratissées tous les jours, toutes les personnes qui sont susceptibles de l'avoir croisé sont entendues et les enquêteurs essayent tout ce qu'ils peuvent, pour le moment sans succès», a ajouté le parquet. Mardi, près d'une trentaine de militaires étaient mobilisés pour retrouver le garçonnet. «Il y a deux volets, le premier sur place avec des recherches fluviales et terrestres, à pied ou à cheval, et le second consacré à l'enquête, avec l'analyse des témoignages et des éléments recueillis», a précisé à l'AFP un officier de la gendarmerie.

Depuis vendredi, d'importantes recherches, mobilisant jusqu'à une centaine de militaires, des équipes cynophiles, un hélicoptère et des sapeurs-pompiers, ont été mises en oeuvre pour retrouver Marcus, brun aux yeux noirs vêtu vendredi d'un pantalon de jogging bleu, d'un pull bleu et beige et de baskets bleues. Grâce à un appel à volontaires lancé par la gendarmerie, une grande battue réunissant plus d'un millier de personnes a été organisée dimanche dans la forêt de l'Isle-Adam, toute proche, mais n'a rien donné de «probant».

Alors que le père de l'enfant, arrivé lundi de La Réunion, craint un enlèvement, le parquet indique qu'«aucune piste n'est à ce stade privilégiée». Les enquêteurs cherchent notamment à savoir si l'enfant a pu ouvrir le portail lui-même ou s'il était ouvert. «On a des gens qui nous disent avoir peut-être vu l'enfant en train de jouer seul, très sereinement, devant la maison», a dit avec prudence cette source. Les dizaines de témoignages recueillis et les images de vidéosurveillance des gares et bus à proximité sont actuellement analysées. Un appel à témoins a été lancé. Toute personne ayant des informations peut contacter le 01 30 75 56 00.