Plongeurs, hélicoptère, recherches dans les bois: les gendarmes sont mobilisés ce samedi pour retrouver Marcus. L’enfant de 2 ans et demi a disparu vendredi après-midi du pavillon de Butry-sur-Oise (Val-d’Oise), où il séjournait avec sa mère pour les vacances. Originaire de La Réunion, le petit garçon jouait dans le jardin de sa tante au moment de sa disparition.

Appel à témoin après la disparition d'un enfant de 2 ans dans le Val-d'Oise

Un important dispositif de recherche a été mis en place dès vendredi pour le retrouver. Les recherches ont repris samedi à l’aube, mobilisant un hélicoptère, une centaine de gendarmes et trente pompiers, dont des équipes cynophiles et des plongeurs, a révélé un officier de la gendarmerie.

Les recherches se poursuivront cette nuit

Selon le procureur de la République de Pontoise, Yves Jannier, qui a confié une enquête pour «disparition inquiétante» à la Brigade de recherches de la gendarmerie de Pontoise, la maison où vivait l'enfant se situe à «une petite centaine de mètres» de l'eau.

Des plongeurs ont donc sondé la rivière pendant que des gendarmes ont parcouru les zones boisées situées aux alentours et fait du porte-à-porte dans le village pour recueillir des informations. En vain.

«Plus on avance dans le temps et plus il va être difficile de le retrouver. Les recherches se poursuivront donc cette nuit avec une présence continue de militaires en mairie et dans les alentours de la maison», a fait savoir ce samedi soir la gendarmerie à l’AFP.

L'alerte enlèvement n'a pas été déclenchée

Les recherches fluviales, qui ont pris fin à la tombée de la nuit, reprendront dimanche matin. «Si l'enfant est tombé dans l'eau, ça pourra prendre plusieurs jours pour retrouver son corps et nous maintiendrons les recherches», a assuré la gendarmerie.

La préfecture a lancé un appel à témoins. Toute personne ayant des informations peut contacter le 01 30 75 56 00. L'alerte enlèvement n'a pas été déclenchée car, selon le procureur, «aucun élément ne permet de considérer que l'enfant a été enlevé».