FAITS DIVERSDirecteur d'école accusé de viols: Le gouvernement estime «pas acceptable» qu'il «ait pu continuer à enseigner»

Directeur d'école accusé de viols: Le gouvernement estime «pas acceptable» qu'il «ait pu continuer à enseigner»

FAITS DIVERSCompte tenu de ses antécédents, le professeur aurait dû arrêter d'enseigner...

Le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, a estimé mercredi qu'il n'était «pas acceptable» que le directeur de l'école primaire de Villefontaine (Isère), soupçonné de viols sur des élèves de CP, «ait pu continuer à enseigner» compte tenu de ses antécédents.

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Compte tenu «des agissements de ce professeur» dans le passé, il «n'est pas acceptable qu'il ait pu continuer à enseigner sans que personne ne fasse de relation entre ce qui avait été sa condamnation et ce qui a été son activité aujourd'hui», a déclaré Stéphane Le Foll interrogé par la presse lors du compte-rendu du Conseil des ministres sur le cas de ce directeur.

Le prof a reconnu les faits

Ce dernier, qui a reconnu les faits mardi en garde à vue, avait été condamné en 2008 à six mois de prison avec sursis pour recel d'images pédopornographiques, ce que l'inspection d'académie de l'Isère a dit ignorer.

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«L'enquête qui va s'engager devra nous permettre de savoir comment cela a pu arriver et il faudra en tirer des conclusions», a ajouté le porte-parole du gouvernement.

«Les premières condamnations de cet instituteur datent de 2008. Comment se fait-il que ce professeur, s'il y avait eu ces problèmes-là, n'ait pas été repéré et en tout cas n'ait pas suscité d'enquête ni de mesures prises pour éviter que des problèmes ne se posent?», s'est-il interrogé.