POLITIQUEDépartementales: Les écologistes préfèrent officiellement les accords avec le Front de gauche plutôt qu'avec le PS

Départementales: Les écologistes préfèrent officiellement les accords avec le Front de gauche plutôt qu'avec le PS

POLITIQUEEt les écologistes sont présents à un niveau record sur ces élections...
Maud Pierron

Maud Pierron

Aux dernières municipales, déjà, des candidats écologistes avaient marqué leur préférence pour une alliance avec le Front de gauche plutôt qu'avec le PS, comme à Grenoble. Pour les départementales de mars, ce sera encore plus marquant.

80% des cas, pas d'alliance avec le PS

«Dans 43% des cas, nous seront associés avec au moins une composante du Front de gauche», a annoncé David Cormand, secrétaire national EELV aux élections. Par ailleurs, a-t-il ajouté, «nous serons autonomes dans 36% des cas». Europe Ecologie-Les Verts sera présent dans 950 des 2.054 cantons. «Le niveau de participation des écologistes pour des élections départementales est inédit», souligne le secrétaire national.

«Dans 17% des cas, nous serons avec le PS (principalement en Seine-Saint-Denis, Meurthe et Moselle, le Loiret, la Loire, la Gironde, les Deux-Sèvres et le Vaucluse) et dans 4% avec le PS et le PCF (dans la Somme, sur un tiers des cantons de l'Essonne, une partie de l'Allier et des Alpes-de-Haute-Provence) », a ajouté David Cormand.

Mais le risque FN identifié

Le secrétaire national chargé des élections souligne ainsi que «dans 80% des cas, les militants ont choisi d'y aller sans le PS». «Là où cela s'est fait avec le Parti socialiste, c'est quand il y a des habitudes de travail avec les socialistes comme dans l'Essonne ou la Seine-Saint-Denis».

Il a par ailleurs évacué la critique de division de la gauche face à la montée du FN, en soulignant que «dans les départements où il y a un risque de FN, soit nous sommes dans des accords avec la gauche, soit nous avons choisi de ne pas présenter de candidat». C'est notamment le cas en Provence-Alpes-Côte d'Azur, en Lorraine, en Picardie, en Normandie, en Languedoc-Roussillon, ainsi qu'en Midi-Pyrénées.

Est-ce le premier pas vers une nouvelle recomposition à gauche? C'est en tout cas ardemment souhaité par Jean-Luc Mélenchon