Il ne décolère pas. Placé sous contrôle judiciaire et entendu par la police cette semaine notamment «pour corruption de mineure de moins de 15 ans» et «détention d'images pornographique représentant des mineurs», Jean-Luc Lahaye s'est défendu bec et ongles sur Europe 1 ce vendredi.

«Je n'ai aucune addiction, ni attirance pour les enfants», a-t-il d'abord affirmé. Expliquant qu'il n'était pas mis en examen dans cette affaire et qu'aucune plainte n'avait été déposée contre lui, le chanteur a néanmoins confirmé qu'il devra comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris le 23 mars prochain.

Jean-Luc Lahaye : "Je suis poignardé dans ma... par Europe1fr

«C'est une tempête dans un verre d'eau»

Il s'est ensuite défendu de posséder des photos pédopornographiques sur son ordinateur. Selon lui, cette affaire s'explique par le fait d'une fan mineure l'ait contacté sur Facebook, via une fausse identité, se faisant passer pour une majeure.

Il explique avoir eu des échanges de mails avec elle et l'avoir rencontrée, mais ne pas avoir eu de relation sexuelle avec elle. «Je n'ai pas sollicité cette fille», affirme-t-il. La jeune fille aurait néanmoins envoyé des mails osés au chanteur, contenant des photos à caractère sexuel, «comme j'en reçois par centaines, y compris dans les courriers que je reçois tous les jours», explique-t-il. «Mais je ne suis pas responsable des choses que l'on m'envoie», s'est défendu le chanteur. Il précise aussi que les parents de la fan n'ont pas porté plainte contre lui et que celle-ci a écrit une lettre pour le disculper.

Pour l'interprète de Femme que j'aime, c'est Facebook qui aurait signalé le contenu de ces échanges de mails à la police. «C'est une tempête dans un verre d'eau», commente-t-il. «Je me sens poignardé dans ma dignité d'homme», poursuit-il, expliquant que cette affaire ne serait jamais sortie s'il n'avait pas eu un passé sulfureux. «Je suis attiré par les filles de 18 à 35 ans, est-ce un crime?», s'est-il insurgé.