TRANSPORTDeux contrôleurs agressés sur une ligne TER Lyon-Grenoble

Deux contrôleurs agressés sur une ligne TER Lyon-Grenoble

TRANSPORTDes pertubations sont attendues ce samedi dans le secteur de Chambéry et Lyon, les contrôleurs ayant décidé d'exercer un droit de retrait...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Deux contrôleurs ont été violemment agressés ce vendredi soir dans un TER reliant Lyon à Grenoble, a-t-on appris ce samedi auprès de la SNCF et des syndicats. Les contrôleurs ont décidé d'exercer un droit de retrait dans le secteur de Chambéry et Lyon, ce qui va entraîner des perturbations en ce samedi de départ en vacances d'hiver, déjà classé rouge sur les routes.

Selon la SNCF, vendredi, vers 20h, deux contrôleurs sont intervenus dans une rame du TER reliant Lyon à Grenoble, entre Saint-André-le-Gaz et Moirans (Isère) alors que trois hommes alcoolisés fumaient dans le train et importunaient des passagers.

L'un des deux contrôleurs a alors été frappé avec au visage avec une bouteille, tandis que son collègue était frappé aux côtes. Le premier a été hospitalisé avec de nombreux points de suture à l'arcade sourcilière et au nez, tandis que le second s'est vu prescrire 8 jours d'ITT, a précisé la SNCF. Les trois agresseurs étaient toujours en fuite et activement recherchés samedi.

Perturbations attendues

En réaction, les collègues et confrères contrôleurs ont fait valoir un droit de retrait dès leur prise de service ce samedi matin, notamment à Lyon et dans le secteur de Chambéry. «A cette heure, la quasi-totalité des contrôleurs de la région de Chambéry et de Lyon ont cessé le travail et font usage de leur droit de retrait», a annoncé SUD-Rail dans un communiqué, le syndicat exigeant «l'ouverture immédiate de négociations concernant des embauches supplémentaires pour augmenter la présence humaine dans les trains et dans les gares», notamment.

De son côté, la CGT Cheminots a «affirmé sa colère face à une dérive maintes fois dénoncée et pour laquelle la Direction SNCF ne prend aucune mesure durable». «La présence en gare est sans cesse réduite ce qui reporte de nombreux problèmes sur les contrôleurs» a déploré la CGT.

La SNCF a indiqué que des perturbations risquaient d'affecter des correspondances en fin de matinée notamment, et devait faire un point sur l'état du trafic rapidement dans la matinée.