Permis de conduire: Bruno Le Roux veut un délai d'attente maximum de 45 jours
VOITURE•Le chef de file des députés PS dénonce les délais d’attente de plusieurs mois pour pouvoir passer son permis dans les zones tendues…20 Minutes avec AFP
Bruno Le Roux, chef de file des députés PS, a déclaré vendredi vouloir instaurer un délai maximum de 45 jours pour les candidats au permis de conduire dans les zones tendues, dans le cadre de l'examen de la loi Macron.
«Il y a une situation inacceptable aujourd'hui dans notre pays (...) avec des délais d'attente de plusieurs mois dans ce qu'on appelle les zones tendues» pour passer l'épreuve pratique du permis de conduire, déplorait le député socialiste de Seine-Saint-Denis sur RTL. «Je propose qu'il y ait un délai maximum dans les zones tendues,(...) qu'au bout de 45 jours, quand on est prêt à passer le permis, le candidat doit être en mesure d'avoir un examinateur.»
Une durée d’attente de 98 jours en 2013
Ce délai de 45 jours est celui préconisé par la directive européenne sur le permis de conduire. En France, la durée d'attente moyenne pour se présenter à l'examen était de 98 jours en 2013. Pour réduire ce délai, l'article 9 du projet de loi Macron propose de décharger les inspecteurs d'une partie de leurs activités en confiant le passage de l'épreuve théorique (le code) à des organismes agréés et en déléguant le passage du permis poids lourds à l'Education nationale.
Pour sa part, Bruno Le Roux estime qu'il faut « qu'il puisse y avoir des agents publics qui puissent venir (...) s'ajouter à ce que sont aujourd'hui les examinateurs ». Des agents publics «qui pourraient dépendre du ministère de l'Intérieur, qui pourraient être des retraités de la police nationale, de la gendarmerie, nous discutons aujourd'hui avec la Poste qui a des agents publics qui apportent des services à la personne. Il y a là une discussion qui doit s'opérer avec ce grand acteur sur tous nos territoires».
Des propositions débattues à l’Assemblée nationale ce vendredi
Le président du groupe socialiste à l'Assemblée a affirmé avoir discuté de ces propositions avec les ministres de l'Intérieur et de l'Economie. Elles seront débattues dans l'hémicycle vendredi.