SOCIALRoutiers: La CFDT appelle à la grève à partir du «milieu de semaine prochaine»

Routiers: La CFDT appelle à la grève à partir du «milieu de semaine prochaine»

SOCIAL«Cette décision est la conséquence directe du refus de négocier les revalorisations salariales par les organisations patronales», indique le syndicat...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

La CFDT, premier syndicat du transport routier, a appelé jeudi l'ensemble de ses militants et les salariés du secteur à la grève «à compter du milieu de la semaine prochaine».

«Cette décision est la conséquence directe du refus de négocier les revalorisations salariales par les organisations patronales», indique le syndicat dans un communiqué. Il ne s'était pas associé au mouvement engagé depuis dimanche par la CGT, FO, CFTC et CFE-CGC visant à obtenir une augmentation des salaires de 5% alors que le patronat veut se limiter à 2%.

«C'est une excellente victoire du syndicalisme rassemblé»

«Je me réjouis que la CFDT rejoigne le mouvement», a réagi Jérôme Vérité (CGT). «C'est une excellente victoire du syndicalisme rassemblé auquel je suis attaché», a-t-il ajouté.

Mardi, les négociations salariales ont échoué entre le patronat et les syndicats. Le premier proposait une hausse allant jusqu'à 2%, alors que les syndicats réclament 5%. Une nouvelle séance devait avoir lieu jeudi mais les fédérations patronales de routiers ont opposé une fin de non recevoir à cette convocation.

«On n'est pas contre l'ouverture de négociations. La porte est toujours ouverte, y compris ce weekend. Si on peut éviter une action on l'évitera», a précisé Fabian Tosolini, secrétaire général chargé de la communication à la CFDT.

L'action repartira dimanche soir et lundi soir de manière plus ciblée

Mais d'ici la semaine prochaine, l'intersyndicale promet la poursuite vendredi du mouvement, le premier auquel est confronté le gouvernement après les attentats.

Après vendredi, «l'action repartira dimanche soir et lundi soir de manière beaucoup plus ciblée. On va toucher ceux qui refusent le vrai dialogue social», a ajouté Thierry Douine (CFTC) à l'adresse du patronat.

Jeudi, l'intersyndicale pensait pouvoir être reçue à Matignon, en vain. Puis sa délégation composée d'une dizaine de personnes s'est tournée vers l'Elysée, où elle a également trouvé porte close dans la soirée. «C'est une déception sur la conception du dialogue social», a réagi Thierry Douine.