Deux hommes recherchés après l'opération antidjihadistes en Belgique
ENQUETE•Ils pourraient s'être enfuis en France ou en Espagne dans le but de rejoindre la Syrie...20 Minutes avec AFP
Une cavale européenne. Deux hommes en fuite depuis le démantèlement jeudi d'une cellule djihadiste en Belgique sont recherchés par les autorités belges principalement en France et en Espagne, a indiqué mardi une source proche de l'enquête en Espagne.
«Un avis de recherche a été diffusé dimanche» auprès des services de police de France et d'Espagne par les autorités belges pour deux hommes nés en 1993 et 1996, a déclaré cette source à l'AFP, confirmant des informations publiées dans la presse espagnole et belge. Les enquêteurs craignent que les deux hommes puissent tenter de rejoindre la Syrie ou d'autres pays, via l'Espagne et la Turquie, a-t-elle ajouté.
L'un des deux considéré comme mort dans un premier temps
Le premier est de nationalité belge et le deuxième de nationalité néerlandaise, selon des médias espagnols qui diffusent des fiches de la police avec des photos des suspects présumés.
La police belge a d'abord cru que le plus jeune des deux «était mort dans l'opération» contre une cellule djihadiste à Verviers, dans l'est de la Belgique. Mais elle a ensuite pu déterminer que l'homme n'était pas l'un des suspects tués dans l'opération du 15 janvier. «Il est donc considéré comme en fuite» ainsi que l'autre homme recherché, selon cette source.
Treize personnes avaient été arrêtées en Belgique dans ce coup de filet, dont cinq ont été inculpées pour «appartenance à un groupe terroriste». Trois d'entre elles ont été incarcérées. Deux fugitifs ont également été arrêtés en France, et leur extradition a été demandée.
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Un suspect arrêté samedi à Athènes et soupçonné d'avoir des liens avec cette cellule a accepté d'être extradé vers la Belgique pour «prouver son innocence». Il avait été interpellé samedi dans le centre d'Athènes en compagnie d'un autre homme relâché depuis.
Ces arrestations s'inscrivent dans le cadre de l'enquête lancée par la Belgique dans plusieurs pays européens après la découverte d'une «cellule terroriste» s'apprêtant selon Bruxelles à «tuer des policiers sur la voie publique et dans les commissariats» belges.