Attaque à «Charlie Hebdo»: Le trafic aérien au-dessus de Roissy perturbé
TRANSPORTS•Plusieurs pistes d’atterrissage sont fermées, celles du doublet nord...L.Be. avec AFP
Le trafic aérien au-dessus de Roissy-Charles de Gaulle n’est pas suspendu. En revanche des ajustements de trajectoire sont réalisés sur les pistes d’atterrissages pour les avions qui arrivent du Nord de l’aéroport, selon les informations recueillies par 20 Minutes auprès d’aéroport de Paris (ADP).
Le plan de vol des avions décollant et atterrissant à Paris-Charles de Gaulle est perturbé en raison de la proximité géographique de l'aéroport avec Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne) où les deux suspects de l'attentat contre le journal Charlie Hebdo sont retranchés, a-t-on appris de sources aéroportuaires.
Plusieurs pistes d’atterrissage avaient même été fermées pendant quelques heures.
« UPDATE Paris CDG airport: the 2 northern runways are closed to landings. Few take offs still taking place. Live: http://t.co/wFxqoGoq3E — Air News agency (@airlivenet) January 9, 2015 »
«Par précaution, nous ne faisons plus atterrir pour le moment les avions sur le doublet de pistes Nord mais nous les faisons atterrir sur le doublet Sud. Les décollages sont en revanche maintenus depuis le doublet Nord, proche de Dammartin», avait indiqué à l'AFP un porte-parole d'Aéroports de Paris (ADP).
La compagnie Air France a de son côté précisé que deux de ses avions avaient dû «procéder à des remises de gaz en raison de la présence d'hélicoptères de la gendarmerie nationale survolant en basse altitude la zone». «Il pourrait y avoir d'autres remises de gaz», a ajouté le porte-parole, ce qui pourrait occasionner quelques retards à l'atterrissage.
Une prise d'otage dans les locaux d'une petite entreprise en Seine-et-Marne
«Hier (jeudi) la présence d'hélicoptères survolant la région avait contraint quelques avions, à l'approche des pistes d'atterrissage, à procéder à des remises de gaz», a par ailleurs indiqué une autre source aéroportuaire.
Une prise d'otage dans les locaux d'une petite entreprise était en cours vendredi en Seine-et-Marne, menée par deux hommes présentés par le ministre de l'Intérieur comme les frères Kouachi, soupçonnés d'avoir perpétré la tuerie à Charlie Hebdo.