Devant la presse, l’ex-otage Serge Lazarevic a raconté un peu ses conditions de détention. Sur le tarmac de l’aéroport de Vélizy-Villacoublay, il est allé dire quelques mots aux journalistes qui l’attendaient à une dizaine de mètres. Il avait sans doute pour consigne des services secrets français d’en dire le moins possible. Et ne s’est donc pas beaucoup répandu.

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«Dans l’ensemble, ça a été», a-t-il expliqué. Il a assuré que ses ravisseurs n’étaient pas «agressifs» et s’étaient comportés «dans l’ensemble» correctement avec lui. Il a également indiqué avoir «été beaucoup transporté» pendant sa détention.

Pain, eau et huile

A l'inverse de ces premières réponses succinctes concernant les conditions de sa détention, il en a été tout autrement, avance France Info. La radio, qui a pu recueillir les confidences d’une «personne» qui l’a entendu dans l’avion, rapporte qu’il a «connu des conditions de détention très dures avec des sévices et des tortures».

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Il aurait été contraint de faire des corvées très éprouvantes et aurait passé un mois entravé sans pouvoir bouger. Il a par ailleurs été malade à plusieurs reprises. Son alimentation était très pauvre. Il mangeait du pain le matin, le midi et le soir, de l’eau le matin, de l’huile le midi et parfois des pâtes le soir. Il a perdu plus de vingt kilos.