RECHERCHESTigre en liberté: Les recherches allégées en Seine-et-Marne pendant la nuit

Tigre en liberté: Les recherches allégées en Seine-et-Marne pendant la nuit

RECHERCHESUn hélicoptère équipé d'une caméra thermique va tout de même circuler jusqu'au lever du jour...
Nicolas Beunaiche

N.Beu. avec AFP

La partie de (gros) chat continue en Seine-et-Marne. Les recherches pour retrouver un tigre en liberté, vu et photographié jeudi matin en Seine-et-Marne, vont être allégées pour la nuit, a annoncé à l'AFP la préfecture de ce département qui a suspendu les recherches terrestres mais maintenu la présence d'un hélicoptère.

«Les battues vont être suspendues pour la nuit et jusqu'à l'aube. L'hélicoptère équipé d'une caméra thermique continuera, lui, de tourner jusqu'au lever du jour», a déclaré une source préfectorale. Peu avant 19h, sept camions de la gendarmerie transportant plusieurs dizaines de gendarmes ont quitté les lieux, a constaté un journaliste de l'AFP.

Eviter de circuler à pied

Depuis jeudi matin, plus d'une centaine d'hommes -policiers, gendarmes, pompiers, équipes spécialisées- et également un chien d'ours de Carélie, canidé spécialisé dans la chasse à l'ours et au gros gibier, ont recherché en vain le fauve, aperçu et photographié par une riveraine près d'un parking de supermarché de Montévrain, à quelques dizaines de kilomètres à l'est de Paris.

Dans cette zone grande comme quatre à cinq stades de football où se concentrent les recherches, des empreintes identifiées comme pouvant appartenir à un tigre ont été retrouvées, ont précisé des sources interrogées sur place. «Les trois battues et l'hélicoptère n'ont rien donné», a confirmé jeudi soir la source préfectorale, recommandant aux habitants de Montévrain et de la commune voisine de Chessy «d'éviter de circuler à pied, surtout dans les zones boisées» à la nuit tombée.

Le dispositif de recherche reprendra «à l'identique vendredi matin dès le lever du jour», a poursuivi la préfecture, qui a mis en place des rondes de CRS et de gendarmes toute la nuit pour «assurer la sécurité des riverains». Le tigre, une espèce protégée, doit être capturé de préférence vivant. «Dans la mesure du possible, on essaie de l'endormir. S'il se montre dangereux ou agressif, l'ordre sera donné de l'abattre», a-t-elle précisé.