VOTRE AVISSix changements qui donneraient envie aux internautes de reprendre le TGV

Six changements qui donneraient envie aux internautes de reprendre le TGV

VOTRE AVISLes internautes nous disent ce qui les pousserait à emprunter de nouveau le TGV…
Adrien Chauvin

Adrien Chauvin

Ce n’est plus un secret, le nombre de passagers transportés est en baisse depuis quelques années. Au premier trimestre 2014, la fréquentation avait chuté de 0.6% à la SNCF. Cette tendance a d'ailleurs eu une répercussion sur le chiffre d’affaires des TGV, puisque la compagnie ferroviaire a affiché une perte de deux milliards d’euros entre 2012 et 2013.

Pour remédier à ce «boycott», les internautes de 20 Minutes ont listé les changements qu’ils attendent pour emprunter à nouveau le TGV.

Arrêter le surbooking

Fabrice a réagi par mail et explique avoir réduit ses voyages de 50% pour de multiples raisons. Ce qui l’irrite le plus: les voyages en surbooking. Régulièrement la SNCF vend plus de place qu'elle n'en dispose, ce qui oblige certains utilisateurs à passer plusieurs heures debout ou assis n’importe où. Cet internaute en a une nouvelle fois fait les frais, le 16 octobre dernier, lors de son voyage Paris-Nancy: «J’ai passé 1h30 assis sur un strapontin, je ne vous dis pas la douleur à la fin du voyage. Le pire c’est que j’ai payé plein tarif.»

Réajuster les prix

Les tarifs restent le sujet le plus sensible. Malgré l’arrivée de Ouigo, le TGV low-cost, les voyageurs ne sont pas satisfaits des prix. Hervé a tenté l’option du train pour partie en vacances, mais a vite changé d’avis: «J’ai regardé le prix pour deux personnes, on était déjà à plus de 190 euros pour faire Lyon-Paris. C’est moins cher de prendre la voiture!» Dans le même cas, Bourdon n’en pouvait plus des tarifs exorbitants et a choisi le covoiturage, qu’il juge «plus compétitif surtout sur les petites distances». Il confit que l’idée d’un tarif unique sur une même ligne pourrait lui redonner «envie de voyager en train».

Mettre un service WiFi fiable

Disposer du WiFi lors d’un voyage, cela reste un luxe. Jean-Louis utilise quotidiennement le TGV pour ses déplacements professionnels. Il constate que pour les pros, trois heures sans connexion internet fiable, «c’est difficile». À l'inverse, selon lui l'avion peut s'avérer plus intéressant: «Ce qui change en avion sur le même trajet, c’est que tu vas passer une heure à voyager et le reste à patienter pour embarquer. Sauf que le temps d’attente tu peux le passer sur internet à travailler.»

>> SNCF: Les pistes envisagées par la compagnie pour redresser les comptes du TGV

Installer des prises individuelles électriques et USB

Il est difficile de voyager plusieurs heures avec un ordinateur portable et un téléphone déchargé. Même si certains TGV mettent à disposition des prises individuelles, il est rare d’en avoir une opérationnelle comme le résume Arnaud: «Les prises, quand elles existent, c’est le plus souvent en 1e classe. J’ai eu la chance d’en avoir en seconde classe, mais elle avait un joli sticker "mise en service prochainement" ou au pire des cas, elles étaient défectueuses.» Lors d’une récente expédition en Allemagne, il a eu l’occasion de voyager dans un train Siemens. Il constate que nos voisins outre-Rhin sont clairement en avance: «On a une prise électrique à disposition et même des ports USB pour recharger directement notre mobile. On se croirait presque à la maison.»

Avoir des trains de nuit pour toutes les destinations

Rares sont ceux qui voyagent de nuit. Pourtant, Alexis y voit une nécessité et rappelle que rouler la nuit, à faible vitesse, permet de ne «pas gâcher une bonne partie de la journée et même d’éviter les bouchons des vacances». Ce grand voyageur explique qu’en Italie «les trains circulent la nuit dans tout le pays, c’est économique et ponctuel». La SNCF propose l’Intercités de nuit mais ne se limite qu’à Paris, les Alpes, le Roussillon et la côte Basque. Une offre qu’il faudrait étendre.

Installer des distributeurs automatiques

Plusieurs internautes souhaiteraient la «suppression de la voiture-bar». Guillaume propose pour la remplacer d’installer «des distributeurs de cafés et de plats cuisinés dans chaque rame». Concernant le moyen de paiement, hormis la traditionnelle monnaie et carte bancaire, il suggère de payer «directement avec sa carte de voyageur et de l'inclure dans le prix du billet».

>> Que pensez-vous de ces suggestions? Quels changements vous inciteraient à voyager avec un TGV? Pourquoi? Réagissez dans les commentaires ci-dessous.