L'enquête judiciaire ciblant trois médias -TF1, Libération et Le Monde- ayant diffusé une partie des échanges entre Mohamed Merah et le Raid est terminée, selon L'Express, se soldant par un non-lieu général. Ce malgré les lourds moyens techniques mis en oeuvre, les enquêteurs n'ont pas pu déterminer comment les journalistes avaient obtenu ces informations.

L'émission Sept à huit sur TF1, le 8 juillet 2012, soit cinq mois après les crimes du «tueur au scooter», avait diffusé des extraits d'enregistrement de la négociation entre le terroriste et les forces de l'ordre. Le lendemain, une enquête était ouverte pour «violations des secret professionnel et de l'instruction» ainsi que pour «recel».

Conformément aux dispositions de la loi sur le secret des sources, la juge d'instruction chargé de l'enquête n'aurait pas examiné le listing d'appels téléphoniques (fadettes) du journaliste. Les enquêteurs ont, en revanche, entendu de nombreux intervenants. Il ne leur a pas été possible d'identifier le ou les informateurs de la presse en raison du grand nombre de services et d'enquêteurs en charge du dossier Merah.