JUSTICEDisparues de l’A6: L’épouse du meurtrier présumé pense qu’il est passé aux aveux sous la contrainte

Disparues de l’A6: L’épouse du meurtrier présumé pense qu’il est passé aux aveux sous la contrainte

JUSTICEAu micro de RTL, Chantal Jardin assure qu’elle ne peut pas «croire en la culpabilité de son mari»…
Vincent Vanthighem

Vincent Vanthighem

«En cinq minutes, la vie est toute chamboulée…» Comment pourrait-il en être autrement? La semaine dernière, Chantal Jardin a ouvert sa porte à la police venue chercher son mari, soupçonné d’être l’auteur des 123 coups de couteau portés à Christelle Blétry, l’une des disparues de l’A6.

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C’est grâce à des analyses ADN poussées que les forces de l’ordre sont remontées jusqu’à Pascal Jardin pour tenter d’élucider cette affaire de meurtre commis en 1996. Interrogée sur le fait que son époux avait reconnu les faits lors de sa garde à vue, Chantal Jardin ne peut ni ne veut y croire. «Non, je ne le croirai jamais, affirme-t-elle ce jeudi au micro de la radio RTL. Pour moi, ce n’est pas possible. Je dis qu’il a dû reconnaître les faits sous la contrainte, à force d’entendre les policiers rabâcher les mêmes choses, pour avoir la paix…»

Gentil, doux et généreux

Mariée depuis neuf ans avec cet homme, Chantal Jardin décrit un homme «doux et gentil». «J’ai vécu neuf ans avec lui un parfait amour. C’est un homme généreux qui aide tout le monde.» Au courant d’une précédente affaire d’agression sexuelle pour laquelle il avait été condamné, l’épouse explique qu’une «araignée lui était montée au cerveau pendant cinq minutes».

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Mais, dans l’affaire de l’A6, elle est prête à tout pour prendre sa défense. «Je ferai tout ce que je peux pour le sortir de là, je regarderai les lois, je me mettrai à fond dessus», promet-elle, déterminée. Avant de réclamer en guise de conclusion: «Avant de dire que mon mari à une tête d’assassin, qu’on se calme et qu’on vérifie que c’est vrai.»