ETUDESEnseignement supérieur: Trois diplômes qui permettent de trouver un job en or

Enseignement supérieur: Trois diplômes qui permettent de trouver un job en or

ETUDESDe plus en plus d’étudiants optent pour des diplômes plus spécialisés…
Anissa Boumediene

Anissa Boumediene

Dans son rapport annuel sur l’éducation publié ce mardi, l’Organisation de coopération économique et de développement (OCDE) met en lumière la progression du nombre de diplômés de l’enseignement supérieur en France. Mais entre la concurrence, le besoin de spécialisation et un marché du travail contracté, pour réussir leur entrée sur le marché du travail, les étudiants sont de plus en plus nombreux à opter pour des diplômes qui sortent des schémas universitaires trop académiques. 20 Minutes fait le point sur ces diplômes qui remportent à chaque rentrée plus de suffrages.

Le bachelor

Très prisé dans les pays anglo-saxons, le bachelor, qui n’a rien à voir avec un gentleman célibataire, fait des émules dans l’Hexagone. Avec la réforme LMD et la suppression du DEUG, le curseur du niveau d’études considéré comme minimum s’est déplacé à la hausse, de bac +2 à bac +3. Conjugué au manque de débouchés de certaines filières universitaires, jugées trop académiques, et à la vogue des cursus professionnalisants de type IUT, la cote du bachelor grimpe en flèche.

Pour les étudiants qui ne souhaitent pas s’engager dans de trop longues études, ce diplôme s’impose comme un choix d’avenir qui répond à une réelle demande et offre un diplôme reconnu par l’Etat et des perspectives de carrière intéressantes à bac +3.

Le double diplôme

Sur un marché de l’emploi toujours plus étriqué, se distinguer et présenter un profil solide est primordial. C’est pourquoi les doubles diplômes se développent à vitesse grand V et s’attirent les faveurs des étudiants désireux de prouver leur polyvalence aux potentiels recruteurs. Grandes écoles et universités s’allient et nouent des partenariats pour mettre en place un double diplôme commun, à l’instar de l’ESSEC et Assas.

En vogue également, les alliances entre écoles prestigieuses, comme HEC Paris et Polytechnique, qui délivrent des diplômes d’élite. L’objectif: prendre le meilleur de l’un et de l’autre et obtenir pour dynamiser son «employabilité» une fois arrivé sur le marché du travail.

Le MBA

Très populaire aux Etats-Unis, où il a été créé, le Master of business administration (MBA) s’est largement mondialisé et fait de nombreux adeptes en France. Cette maîtrise en administration des affaires, qui prévoit une formation intensive de quelques mois en gestion et en management, s’adresse aux cadres désireux de muscler leurs compétences et qui souhaitent booster leur carrière.

Au programme de cette formation généralement dispensée en anglais, les professionnels, redevenus étudiants, se mettent à jour des nouveautés dans les secteurs du marketing, du management ou encore de la finance. Le bémol: son prix. Si tous les MBA sont loin de se valoir, ceux qui sont proposés par des établissements jouissant d’une bonne réputation internationale impliquent de mettre la main au porte-monnaie, pour un coût qui oscille entre 10.000 et 9. 000 euros.