FAITS DIVERSForcené retranché à Malakoff: Le Raid victime d'un canular

Forcené retranché à Malakoff: Le Raid victime d'un canular

FAITS DIVERSL’enquête se poursuit pour déterminer l’origine du canular...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

L’appel d’un forcené prétendant être armé et retranché mercredi matin dans un hôtel de Malakoff (Hauts-de-Seine) près de Paris était en réalité un canular, ont indiqué des sources policières.

L’alerte a nécessité le déploiement d’un dispositif impressionnant, soit une centaine de policiers du Raid, de fonctionnaires locaux et de pompiers.

«Toutes les chambres ont été inspectées, une à une», par les policiers d’élite du Raid déployés en masse depuis 8h40 dans cet hôtel, qui abritait 322 clients: «aucune arme, ni trace de violences ont été constatées, il s’agit d’un appel fantaisiste», a indiqué à l’AFP une source policière.Le dispositif de sécurité a été levé à 10h45. Auparavant, les clients avaient été évacués et conduits à l’extérieur de l’hôtel B and B, sous escorte de la police, le temps de l’opération.

L'homme se disait armé

La police avait reçu un peu plus tôt dans la matinée vers 07h15 l’appel d’un homme leur indiquant être retranché dans cet hôtel de Malakoff, et avoir blessé sa femme à l’arme blanche dans une chambre, selon une source policière. L’homme avait dit aux policiers être en possession d’un couteau et d’une arme à feu.

«Il a affirmé que si les policiers intervenaient, il s’en prendrait à eux, et avait raccroché», avait précisé cette source. L’enquête se poursuit pour déterminer l’origine du canular. Selon les premières constatations, l’appel ne provenait pas de l’hôtel. Dérangés à une heure matinale, les clients affluaient en fin de matinée dans la salle du rez-de-chaussée, pour prendre leur petit déjeuner.

«On n’a pas su pourquoi on était évacué, personne ne nous a rien dit», a déclaré à l’AFP, Thierry, vendéen en vacances. Sa femme Véronique relativise: «Il n’y a pas eu de mouvement panique, tout était sous contrôle. On a juste perdu une demi-journée de vacances».