Jennifer est directrice d’hôtel à Nice. L’arnaque au touriste, on ne va pas lui faire. Surtout pas quand les cordons de la bourse sont serrés. Chaque année, avec son compagnon et leur fille de 5 ans, ils partent pour une dizaine de jours avec sa famille «dans une région peu coûteuse». Cévennes, Auvergne et Bretagne cette année. Dans le Finistère, à Lampaul-Plouarzel exactement.

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Transport: 721 euros de billets d’avion avec deux bagages en cabines. «C’était à peine moins cher en voiture. La différence de prix ne compensait pas le nombre de kilomètres et la fatigue.» Aucun frais supplémentaire. Pas de voiture de location, la famille est déjà équipée et est d’ailleurs venue les cueillir à l’aéroport de Brest. Et pour rejoindre la piste de Nice? «On habite en face de l’aéroport».

Les vacances de Jennifer - Jennifer, internaute de «20 Minutes»

Logement: 550 euros pour trois. «Chaque année, pour le prix de la maison, on se fixe 1.500 euros par semaine comme limite». Cette fois, pour un pavillon de 150m² à 300m de la plage, la famille de Jennifer a déboursé 2.500 euros pour 15 jours. «On ne fera jamais la côte d’Azur ou la Corse». L’impératif de quatre chambres («une par famille») a été respecté, mais sans piscine cette fois, «c’est la Bretagne».

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Nourriture: 200 euros, en courses principalement. Quasiment tous les repas ont été pris à la maison. «Ma mère s’occupe des repas. En arrivant on met 100 euros par couple dans un pot commun. Et on recommence dès que c’est vide. A la fin, on se partage les restes de monnaie.» Seule entorse, un restaurant, pour 20 euros par tête. Du lard pour Jennifer, «un plat de pêcheur qui tient bien au corps» et des crêpes un jour de pluie.

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Activités: 100 euros partis presque exclusivement en une journée. «Notre seule sortie: Océanopolis», un parc aquatique à Brest. 50 euros d’entrées à trois et une peluche dauphin pour sa fille. Le reste du temps, c’était pêche le matin à pied «mais on n’a rien attrapé» et visites de villages voisins l’après-midi.

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Et le reste? 45 euros dans un seul magasin «de produits en tous genres typiquement bretons», Le roi de Bretagne. Uniquement pour faire des cadeaux. De la moutarde, des crêpes, des galettes bretonnes et du pastis breton, «offert à un proche assez fan de pastis classique, j’ai hâte qu’il me dise ce qu’il en pense».

De retour dans les Alpes-Maritimes, il reste plus de 300 euros à Jennifer. Une bonne raison pour repartir plus vite? Non. Enfin oui, mais encore avec un bon plan, un week-end à Eurodisney «via le comité d’entreprise de mon mari.» Si on pouvait éviter le pastis Mickey.