TÉMOIGNAGE#Budgetdevacances: Agathe, 31 ans, une semaine en Crète, 700 euros, «avec dessert et raki offerts tous les midis»

#Budgetdevacances: Agathe, 31 ans, une semaine en Crète, 700 euros, «avec dessert et raki offerts tous les midis»

TÉMOIGNAGEUn voyage décidé à la dernière minute…
Christine Laemmel

Christine Laemmel

Début juillet, Agathe ne savait pas où elle partirait. «Au soleil», ça c’est sûr, «vu le temps sur Paris» et «à moins de cinq heures de vol». La journaliste mise sur les promotions de dernière minute. Bingo, elle tombe sur une formule pour une semaine en Crète, avec hôtel et vol, départ mi-juillet.

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Transport: 250 euros, avant tout pour le vol, en low cost. Quelques déplacements sur place en transports en commun, «l’île est grande et je n’ai pas de voiture».

Logement: 300 euros. Dans «un petit hôtel familial» à Georgioupoli, 2.000 habitants. «Il y avait le petit-dej inclus et la piscine, mais on est loin du grand resort» comme c’est fréquent en Crète. Inconcevable pour Agathe de séjourner dans un complexe surpeuplé en «all inclusive», «vous êtes enfermé et coupé du reste du pays».


Nourriture: 125 euros. «Rien n’est vraiment très cher là-bas». Mieux, dans toutes les «tavernes» testées par Agathe, dessert – «pâtisseries locales ou pastèque, il faisait tellement chaud» - et alcool, «raki ou ouzo», étaient offerts. Avant ça, c’était salade grecque et poisson grillé ou kebab, «bien meilleurs qu’à Paris».


Activités: Gratuites pour la plupart. Baignades le matin «avant que la température monte» et le soir. Avec transats quasi gratuits. «Il suffit de payer une consommation (même un café à 1€) et on peut y rester toute la journée». Mais Agathe, «pas très farniente», a aussi entrepris quelques randonnées, notamment dans les gorges de Samaria ou sur l’île de Spinalonga.


Et le reste? Une vingtaine d’euros. «Cinq ou six cartes postales» et des souvenirs. Eponges de mer et huile d’olive.

De retour dans la capitale, Agathe a parfaitement rempli son objectif «tranquillité» pour sa première fois en Grèce. La citadine a «fait exprès de choisir un petit village» et elle a bien fait. Ni trop de monde, ni de dépassement de budget. «C’est moins cher que l’Espagne, une belle découverte». Avec 800 euros de planifiés, «économisés toute l’année», Agathe a vu large, elle repart avec 100 euros de rab, de quoi planifier une escapade à Santorin en septembre.