«La liberté», «rencontrer des gens». Des mots galvaudés dans beaucoup de bouches. Gaëlle, trentenaire de Montauban (Tarn-et-Garonne), n’écarte pas le constat mais justifie sans mal. «On ne va jamais dans les grandes villes. On trouve la fontaine du village et ce sont les gens qui viennent vers nous.» Dans un espagnol approximatif (elle ne parle pas portugais), les deux camps communiquent tant bien que mal. Ça valait bien 1.500 euros.

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Transport: 550 euros de gazole et péages pour 4.000 km sur les routes du Portugal, «partout sauf dans la région de Porto».

Logement: 120 euros. Pour les quatre nuits de camping. «Une fois en bord de mer pour faire des lessives, deux nuits près de Lisbonne». Le reste, «sur des aires gratuites pour camping-car, des parkings en bord de mer ou près des fontaines dans les villages.» Gaëlle et son mari ont aménagé un utilitaire pour pouvoir y dormir à quatre avec deux enfants de 6 et 10 ans.

Pour les sanitaires, deux réserves d’eau de 20 litres, une douchette branchée sur l’allume-cigare et des toilettes chimiques. «Plus en dépannage en fait car on utilisait souvent la douche et les WC de la plage.»

Déjà testé en Andalousie en 2013, le système de la famille est rodé. «On s’est rendu compte que c’était très facile, dans ces pays en tout cas.»

Nourriture: 650 euros. Quatre ou cinq restaurants sur 24 jours. Des courses dans les supermarchés le reste du temps. «Du poisson frais, des pâtisseries», Gaëlle et sa famille mangent local le plus possible et cuisinent sur le réchaud.