Le tireur présumé de Libération Abdelhakim Dekhar a fait quelques révélations devant le juge d’instruction le 3 juillet dernier. Selon BFMTV, l’homme de 48 ans aurait affirmé avoir bénéficié de complicité.

Selon le rapport d’audition obtenu par la chaîne, le juge aurait demandé: «Est-ce que plusieurs personnes étaient impliquées dans le projet?». «Forcément oui. Mais n’attendez pas que je vous donne des noms. Je suis un homme d’honneur», aurait répondu Abdelhakim Dekhar.

«Acte politique»

Affirmant avoir «commis un acte politique pour créer un électrochoc et interpeller l’opinion publique sur la politique menée à l’encontre des gens d’origine», Abdelhakim Dekhar aurait ajouté que «les journalistes sont considérés comme des menteurs professionnels.»

A propos des attaques, Abdelhakim Dekhar aurait précisé qu’il «ne voulai[t] pas qu’il y ait des femmes et des enfants» dans les lieux ciblés.

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Par ailleurs, l’homme aurait souligné que «[s] on but n’était pas de tuer mais de faire peur». Quant au tir sur un photographe à Libération, Abdelhakim Dekhar aurait expliqué que c’était un accident. «J’ai dit aux gens qui étaient là de ne pas bouger, lui a bougé. J’ai paniqué. L’opération a avorté».

Le tireur présumé est en prison depuis huit mois, interpellé après avoir semé la peur à BFMTV et à Libération à la fin du mois de novembre 2013. Il a été confondu par son ADN.