Home sitting: «C'est vraiment une formule formidable qui nous permet de voyager»
TEMOIGNAGE•Hélène et Albert Rouffineau racontent leur expérience de gardiennage de maison...Delphine Bancaud
«Nous tenions une brasserie, alors quand l’heure de la retraite a sonné, on se voyait mal rester seuls chez nous, sans croiser personne de la journée. Du coup, lorsque nous avons découvert le concept du gardiennage de maison, nous avons sauté sur l’occasion», racontent Hélène et Albert Rouffineau, qui résident près de Nantes.
Depuis 2001, le couple sillonne la France et même l’Europe: «L’Alsace, Bruxelles, la Suisse, la Corse, Versailles, le Bordelais, Toulouse, le Centre… On en est à notre 99e gardiennage», énumèrent-ils. Les retraités font ainsi du home sitting sept ou huit fois dans l’année, avec des durées variables.
«C’est vraiment une formule formidable qui nous permet de voyager et rencontrer plein de gens que nous n’aurions jamais pu croiser. Nous avons par exemple gardé la maison de Michel Hidalgo, l’ancien sélectionneur de l’équipe de France de foot, et celle d’un des fils Mulliez (fondateur du groupe de distribution Auchan)», racontent-ils.
De rares mésaventures
Avec son expérience, ce couple bien noté par le site homesitting.fr peut même se permettre de jouer les difficiles: «Nous choisissons des gardiennages avec peu d’animaux et un cadre confortable». En échange, ils prennent leurs responsabilités très au sérieux: «On s’occupe très bien des animaux, de la piscine, de l’arrosage des plantes… Et l’on ne sort jamais le soir, conformément aux recommandations. Nos promenades ne durent que 4 heures au maximum, afin d’être le plus possible présents dans la maison», expliquent-ils.
Quant aux mauvaises surprises, elles ont été rares pour le couple: «C’est arrivé quatre ou cinq fois. L’an dernier, on est par exemple tombé sur une vraie porcherie!», s’amusent-ils. Mais c’est surtout les souvenirs merveilleux qui leur restent en mémoire: «Nous sommes toujours reçus chez nos hôtes avant le séjour et nous leur rendons la pareille à la fin. C’est l’occasion d’avoir des échanges passionnants», s’enthousiasment-ils.