Valls plaide pour l'«apaisement» dans le domaine social et politique

Valls plaide pour l'«apaisement» dans le domaine social et politique

Le Premier ministre, Manuel Valls, a plaidé vendredi pour l'"apaisement" et le "dialogue", aussi bien dans le domaine social que politique, se déclarant persuadé que les Français acceptaient "aujourd'hui l'idée de se réformer".
© 2014 AFP

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Le Premier ministre, Manuel Valls, a plaidé vendredi pour l'«apaisement» et le «dialogue», aussi bien dans le domaine social que politique, se déclarant persuadé que les Français acceptaient «aujourd'hui l'idée de se réformer».

«Nous avons besoin d'apaisement, de compréhension, de dialogue, d'écoute. C'est vrai sur la SNCF, c'est vrai sur la culture (...) Je veux que l'on sorte de cet affrontement. C'est vrai dans le dialogue social, mais c'est vrai aussi dans le débat politique», a déclaré le chef du gouvernement sur France Inter.

«J'en ai assez, a-t-il poursuivi, de voir au fond les mêmes qui sont capables de discuter dans les collectivités territoriales pour construire l'avenir de nos régions, de nos villes, de nos départements, et à l'Assemblée et au Sénat, s'affronter sur des débats stériles».

«Les Français, a-t-il appuyé, en ont assez de ces affrontements stériles qui nous font reculer et ne font pas avancer le pays».

«Ce que je retiens au fond de ces conflits (à la SNCF et des intermittents), a-t-il développé, c'est que la réforme est indispensable et nous devons faire accepter par nos concitoyens l'idée même de la réforme. Et je suis convaincu que les Français acceptent aujourd'hui l'idée de se réformer, à condition de savoir où on les mène et pourquoi la réforme est nécessaire».

En réponse à une question, Manuel Valls s'est déclaré persuadé que «ce que l'on appelle la radicalité, la contestation pour la contestation, la non-acceptation du dialogue social, du rôle du Parlement» étaient en train de reculer.

«Dans ce pays qui aime le conflit social, qui aime la radicalité, qui aime la contestation, doivent s'imposer les règles, le rôle du parlement, le rôle du dialogue social, du paritarisme. Et le gouvernement est là pour le favoriser», a-t-il souligné.