Il y a le coup d’œil furtif sur la copie du voisin. Le portable caché dans la poche avec les formules de maths. Et, bien sûr, les traditionnelles antisèches en papier reprenant les plus grandes citations des philosophes. Mais attention: «Tricher nuit gravement à la réussite», a mis en garde, ce mercredi matin, le ministère de l’Education nationale en présentant les contours de l’édition 2014 du baccalauréat.

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«Depuis deux ans, nous avons accru les mesures préventives et répressives», annonce Florence Robine directrice de l’Enseignement scolaire. Pour autant, les tricheurs sont rares. En 2013, seuls 469 candidats ont été impliqués dans des tentatives de fraudes sur près d’un million de candidats (élèves de première compris).

Le téléphone impliqué dans 37 % des cas

Très en vogue, le téléphone portable dissimulé dans la poche est la principale arme des fraudeurs. «Cela a concerné 37% des tentatives de fraude» l’an dernier, poursuit la directrice. Pour éviter cela, l’Education nationale va encore installer des détecteurs de téléphones «dont le nombre et l’emplacement» sont confidentiels.

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Autre avancée technologique, les montres connectées seront particulièrement sous surveillance cette année. «Elles permettent de surfer sur internet en toute discrétion», indique Vincent Goudet, directeur de la maison des examens.

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Reste la bonne vieille calculatrice, autorisée pour certaines épreuves. «On peut y enregistrer toutes sortes de formules, de définitions, lâche Baptiste, élève en Terminale S. Certains élèves y mettent tout et n’apprennent plus les formules.»

40 feuilles bristol dans le pantalon

Et puis, il y a les méthodes aussi vieilles que le bac lui-même. La plus connue reste la traditionnelle antisèche. «Elle a toujours beaucoup de succès, poursuit Vincent Goudet. On la prépare chez soi en écrivant tout petit au crayon à papier très clair.» Il y a deux ans, le directeur de la Maison des examens se souvient du cas de «ce jeune homme pris avec 40 feuillets bristol dans son pantalon».

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Plus rare: se faire remplacer pour une épreuve reste une option hasardeuse. L’année dernière à Paris, une mère de famille a tenté de prendre la place de sa fille pour passer un oral d’anglais, vite repérée par une surveillante.