TERRORISMEFusillade à Bruxelles: Les anciens djihadistes sous très haute surveillance

Fusillade à Bruxelles: Les anciens djihadistes sous très haute surveillance

TERRORISMELe suspect interpellé à Marseille aurait séjourné en Syrie en 2013...
D. Bd (avec AFP)

D. Bd (avec AFP)

Le suspect interpellé à Marseille dans l'affaire de la tuerie du Musée juif de Bruxelles serait un ancien djihadiste. Il aurait séjourné en Syrie en 2013, et était depuis surveillé par la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

Les allers-retours de Français dans ce pays en proie à une guerre civile pour participer au djihad font depuis des mois l'objet de la plus vive attention place Beauvau. Le 18 mai, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve avait présenté un premier bilan du plan de lutte contre ce phénomène inquiétant. Soixante-dix signalements «très sérieux» de candidats au djihad en Syrie avaient été répertoriés, avait-il indiqué, et «cinq à six départs empêchés».

Parmi ces candidats au djihad empêchés de partir, «il y a des gens issus de toutes cultures, il y a des Français qui n'ont jamais fréquenté la religion musulmane et qui fréquentent plus une radicalité violente sur internet et qui basculent», selon le ministre.

Un plan de lutte présenté fin avril

Le plan de lutte contre les filières djihadistes vers la Syrie avait été présenté le 23 avril par Bernard Cazeneuve. Une des mesures phares est la possibilité donnée aux proches de candidats potentiels au djihad de les signaler sur une plateforme internet et un numéro vert. Ce dernier, 0 800 005 696, fonctionne depuis le 29 avril.

Environ 300 Français sont engagés sur les théâtres d'opérations en Syrie, selon le ministre. En outre, une centaine d'autres sont «en transit» vers la Syrie, une centaine sont rentrés en France après avoir combattu et 25 ont été tués, toujours selon les chiffres du ministère de l'Intérieur donné le 18 mai.