Huissier violenté: Dieudonné accuse son «sosie familial»

Huissier violenté: Dieudonné accuse son «sosie familial»

FAITS DIVERS – C'est pas moi, c'est mon «demi-frère», clame l'humoriste...
C. B.

C. B.

Souvenez-vous: le 21 janvier, Dieudonné M'bala M'bala était placé en garde à vue, suspecté d'avoir violenté un huissier. Lors de sa confrontation avec la victime, l’humoriste avait assuré avoir été absent de sa maison du Mesnil-Simon au moment des faits. Mais qui, alors, avait bien pu tirer avec un flashball sur l’huissier? D’après Dieudonné, il s’agirait de son demi-frère, un Camerounais sans papier qui lui ressemblerait «comme deux gouttes d’eau», révèle Europe 1.

Les gendarmes tentent donc de mettre la main sur ce demi-frère, inconnu de la police et de la justice française, mais aussi de leurs homologues italienne et espagnole. «Pour l’humoriste, il n’y a pas de doute: dans l'obscurité d'une soirée de janvier, devant la maison du couple, l'huissier a confondu les deux hommes. Dieudonné et sa compagne sont catégoriques et l'ont dit en garde à vue. L'humoriste n'était pas là ce soir-là mais chez un ami à quelques kilomètres», détaille Europe 1.

Ce demi-frère existe-t-il?

Lundi 20 janvier, deux huissiers de justices mandatés par la direction régionale des finances publiques à Paris s’étaient présentés aux alentours de 20 heures, au domicile de Noëmie Montagne et de Dieudonné M'bala M'bala pour délivrer à ce dernier plusieurs commandements de payer.

Constatant qu'il ne pouvait remettre les commandements en main propre, l'huissier avait regagné son véhicule et avait aperçu au même moment une arme faire feu par dessus le portail. Le soir même, il déposait plainte contre X tout en précisant n'avoir pas été en mesure d'identifier le porteur de cette arme.

Peut-il s’agir du demi-frère de Dieudonné? Et ce dernier existe-t-il vraiment? La station a questionné des gendarmes à ce propos, qui attendent «les résultats des expertises téléphoniques et ADN, et notamment sur le flashball, afin de se faire un avis plus tranché».