Réveillon de Noël: Six conseils pour ne pas se faire arnaquer
CONSOMMATION•Suivez le guide avant de passer à la caisse...A. Le G. et M.B.
Pour les Français, le repas de Noël, c’est sacré, malgré la crise et le pouvoir d’achat en berne. Du coup, pas question de se faire avoir dans les rayons. 20 Minutes fait le point grâce aux conseils de la Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la cépression des fraudes (DGCCRF) .
1-Bien choisir son foie gras
Ce grand classique des fêtes est commercialisé sous trois formes différentes. Le vrai «foie gras» est une préparation composée de morceaux de lobes de foie gras agglomérés et d'un assaisonnement. Le «bloc de foie gras» est préparé avec du foie gras reconstitué et un assaisonnement. La quantité d’eau ajoutée et celle apportée par l’assaisonnement ne doivent pas, au total, dépasser 10% de la masse de la préparation. Pour le bloc dit «avec morceaux», ceux-ci doivent représenter au moins 30% de la masse du produit.
>> Lire notre papier Foie gras, la mauvaise conscience des repas de Noël
2-Gare à l’utilisation abusive de l’appellation «caviar»
Au sens propre, le terme «caviar», employé seul, est réservé aux œufs d’esturgeons salés. La dénomination «caviar de Polyodon» est toutefois autorisée pour la commercialisation des œufs de poissons de la famille des Polyodontidé. Ces dernières années, la DGCCRF a relevé des infractions dans la présentation de certains produits notamment dans les publicités sur Internet: caviar d’élevage présenté comme sauvage, caviar de polyodon présenté comme caviar, espèces hybrides mal ou pas indiquées, dénominations d’espèces fantaisistes.
«Bien que le prix soit un bon indice de la nature du produit, il convient d’être vigilant et de bien lire les étiquettes», souligne la DGCCRF.
3-Evitez le saumon qui «sue»
Les Français sont de plus en plus friands de saumon fumé. La DGCCRF recommande d’éviter les produits où du sucre apparaît dans la liste des ingrédients.
Il faut se méfier aussi des emballages sous-vide qui ne sont pas conservés dans de bonnes conditions, car le saumon fumé se conserve entre 0 et 4°. Lorsque des gouttelettes apparaissent, cela signifie que le poisson sue, ce qui n’est pas bon.
>> A lire Faut-il mettre du saumon sur la table des fêtes?
4-Vérifier l’étiquette des huîtres
L’étiquette de salubrité doit comporter la date de conditionnement, le nom du producteur, la mention «Ces coquillages doivent être vivants au moment de l'achat» ou une date limite de consommation. Elle doit également mentionner l'origine nationale de l'huître et son mode de production, par exemple «huîtres élevées en France».
>> Des huîtres encore plus chères et plus rares à Noël
5-Attention aux coquilles Saint-Jacques gorgées d’eau
La dénomination, le nom scientifique (ou nom latin), le mode de production (capture ou élevage), la zone de capture ou le pays d’élevage et le nom du pays d’origine sont obligatoires.
Au cours de la cuisson, le coquillage peut perdre jusqu’à la moitié de son poids. Dans ce cas, il s’agit d’un produit qui a été préalablement trempé. Or la vente de ces noix de Saint-Jacques artificiellement gorgées d’eau est considérée comme une tromperie par les tribunaux si le consommateur n’est pas informé par voie d’étiquetage du traitement subi par la denrée.
>> Une recette avec des Saint-Jacques à lire par ici
6-Bien choisir son champagne
L’appellation «Champagne» doit figurer en caractères très apparents sur l’étiquette et être répétée sur la partie du bouchon de liège figurant dans le col de la bouteille, rappelle la Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes.
>> Tous nos conseils pour bien servir le champagne
7-Une vraie dinde de «plein air»
Les mentions «fermier-élevé en plein air» ou «fermier-élevé en liberté» ne peuvent être utilisées que sur les volailles bénéficiant d'un label rouge, d'une appellation d'origine ou du signe «agriculture biologique».
La dinde sous appellation d'origine contrôlée est réservée à la dinde de Bresse: le grand cru de la volaille.