Alors que 92% des Français se disent favorables à l’euthanasie active, un jury de citoyens vient de se prononcer ce lundi pour la légalisation du suicide assisté. La loi Leonetti, votée en 2005, consacre elle l’euthanasie passive, consistant dans l’administration de traitements anti-douleur, ayant comme effet «secondaire» d’entraîner la mort.

Comme avec le don d’organes, la loi permet déjà une certaine marge de manœuvre mais que peu sont enclins à reconnaître. Le plus difficile étant souvent de faire entendre sa volonté aux proches et de la faire appliquer, une fois que nous ne sommes plus en possession de nos moyens.

«Directives anticipées» et «personne de confiance»

Connaissez-vous par exemple les «directives anticipées», dans lesquelles le patient indique ses souhaits relatifs à sa fin de vie? La loi indique dans son article L L1111-11 que le médecin «en tient compte pour toute décision d'investigation, d'intervention ou de traitement la concernant». Une «personne de confiance» peut aussi être désignée par le patient et son avis prévaut sur celui des autres membres de la famille. Car comme l’écrit une internaute sur notre page Facebook, «ce n'est en aucun cas à la famille de décider» mais bien au patient.

>> Que vous soyez favorable ou pas à l’euthanasie active, passive ou au suicide assisté, comment abordez-vous le sujet avec vos proches? Avez-vous clairement manifesté votre volonté? Avez-vous désigné une personne de confiance ou rédigé des directives anticipées?

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