ÉVÉNEMENTLe Salon du chocolat lorgne le Moyen-Orient

Le Salon du chocolat lorgne le Moyen-Orient

ÉVÉNEMENTse décline désormais dans une vingtaine de villes en France et à l’international…
Céline Boff

Céline Boff

C’est le grand rendez-vous des cacaomanes. La 19e édition du Salon du chocolat ouvre ses portes ce mercredi à Paris. Au programme: quatre cents participants, trois cents animations et plus de 135.000 visiteurs attendus sur cinq jours. «Paris, c’est le show room mondial», lance Sylvie Douce, qui a créé et dirige avec son compagnon, François Jeantet, le Salon du chocolat. «Il reste notre plus grand événement au monde en termes de fréquentation et d’exposition.»

En vidéo : Découvrez la recette du «Financier Jorge Amado», réalisée par le maître pâtissier Hugues Pouget, de la maison Hugo & Victor. Cette recette sera présentée sur le Salon le 1er novembre à 17h. Elle est extraite du livre «Les 5 Saisons par Hugo & Victor», publié aux Editions du Chêne et dont la sortie est prévue le 1er novembre.



Pour l’instant en tout cas. Car ce salon ne cesse de se développer à l’international. Pérou, Suisse, Belgique, Etats-Unis, Brésil, Corée du Sud, Royaume-Uni… Il se décline désormais dans une quinzaine de villes dans le monde. Et les organisateurs signent chaque année de nouvelles destinations.

Non sans fierté: «Nous exportons le savoir-faire tricolore en matière d’organisation de salon, mais également en termes de gastronomie, puisque nous sommes à chaque fois accompagnés de grands chocolatiers français», détaille Sylvie Douce. Au-delà des frontières de l’Hexagone, le prestige de ces artisans est immense. Notamment au Japon, où sept Salons du chocolat sont organisés chaque année dans autant de villes.

«Comme l’Asie, le Moyen Orient raffole du luxe à l’européenne»

«Là bas, c’est de la folie», confirme Hugues Pouget, maître pâtissier de la maison parisienne Hugo & Victor. Il participe depuis quatre ans déjà au salon de Tokyo: «L’événement se tient au sixième étage d’un grand magasin, type Galeries Lafayette. Il n’accueille pas d’industriels, mais seulement des artisans qui tiennent des stands aux couleurs de leurs maisons. Les visiteurs ne paient pas d’entrée, mais ils patientent pendant des heures pour acheter leurs chocolats. La queue s’étend sur des étages entiers, c’est incroyable.»

Après l’Asie, Sylvie Douce et François Jeantet lorgnent désormais le Moyen Orient: «Nous sommes très demandés dans cette région du monde, notamment au Liban et en Israël. Comme les Asiatiques, les habitants de ces pays raffolent du luxe à l’européenne. Le chocolat a de plus la particularité d’être un produit raffiné et accessible… Notre cible de conquête est d’autant plus large».

Le Salon du Chocolat. Paris Portes de Versailles. Du 30 octobre au 3 novembre, de 10h à 19h. Gratuit jusqu’à 3 ans, enfant de moins de 12 ans 6,50 euros, adultes 13 euros.