Disparues de Perpignan: La macabre mise en scène du suicide de Francisco Benitez

Disparues de Perpignan: La macabre mise en scène du suicide de Francisco Benitez

FAITS DIVERS – Le légionnaire ne s’est pas suicidé discrètement, à l’abri des regards…
W. M.

W. M.

Contrairement à ce qu’avait indiqué le parquet en conférence de presse aux journalistes le 5 août 2013, Francisco Benitez ne s’est pas suicidé dans les toilettes de la caserne, à l’abri des regards. Selon Midi Libre, qui cite des «témoins» anonymes de la scène, le légionnaire soupçonné d’avoir tué son épouse et sa fille Allison, s’est jeté à travers une fenêtre après avoir passé une corde autour de son cou.

Selon un policier, dont les propos sont rapportés par le quotidien régional, «il a accroché une corde avec un mousqueton à la rambarde d’une fenêtre du premier étage, donnant sur la cour intérieure de la caserne, il a recouvert sa tête d’un foulard sombre, qui lui masquait le visage, du front au menton. […] Et puis il s’est jeté dans le vide, à travers la fenêtre».

Exécution publique

Les policiers en charge de l’enquête s’interrogent. Pourquoi cette mise en scène théâtrale? Cette dernière rappelle la mise à mort publique, telle qu’elle était pratiquée sous l’Espagne franquiste jusqu’en 1974, caché sous une cagoule à l’aide d’un garrot. Références à un passé caché?

Midi Libre explique que les légionnaires entendus dans le cadre de cette enquête «semblent avoir été peu loquaces face aux policiers». A-t-il bénéficié de l’aide d’un complice pour cacher les corps, toujours introuvables? Les enquêteurs ne l’excluent pas.

Quoi qu’il en soit, les questions autour de cette macabre mise en scène restent sans réponse.