Trappes: Vallaud-Belkacem met en garde contre «l'amalgame»
•Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, a mis en garde jeudi contre toute volonté d'"amalgame" à propos des événements de Trappes (Yvelines), dénonçant au passage une "pratique de l'ancien gouvernement".© 2013 AFP
Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, a mis en garde jeudi contre toute volonté d'«amalgame» à propos des événements de Trappes (Yvelines), dénonçant au passage une «pratique de l'ancien gouvernement».
«Je crois qu'il faut qu'on évite l'amalgame. C'était une pratique de l'ancien gouvernement, (...) nous, nous prenons nos responsabilités (...), nous veillons à ne jamais attiser les choses et au contraire à les apaiser», a-t-elle affirmé sur i>TELE.
Pour Mme Vallaud-Belkacem, «éviter l'amalgame, c'est d'abord dire que ça n'est pas la population de Trappes, ni les musulmans de Trappes qui se sont soustraits à un contrôle d'identité il y a quelques jours ou qui ont tenté de se rebeller».
«Il faut bien faire la part des choses entre quelques individus - qui se sont comportés ou pas, de telle façon ou pas, c'est à la justice de le dire - et la population, et l'immense majorité des musulmans qui, eux, veulent simplement vivre tranquillement», a fait valoir la ministre des Droits de femmes.
Quant à la mis en oeuvre de l'interdiction du port de la burqa, à l'origine de l'incident qui a entraîné une flambée de violences à Trappes, elle a jugé que «la loi sur les visages masqués», en application depuis 2011, avait l'intérêt de «préserver le droit des femmes».
Au nom de l'égalité homme-femme et de la «laïcité à la française», le gouvernement récuse la «domination d'un sexe sur un autre», rendue possible par l'imposition de ce «stigmate traditionnel» qu'est le voile intégral, a-t-elle souligné.