ENQUÊTEAgression d'un soldat à La Défense: Le suspect signalé à la DCRI

Agression d'un soldat à La Défense: Le suspect signalé à la DCRI

ENQUÊTEontrairement à ce qu'indiquent l'Intérieur et le parquet de Paris, l'agresseur du militaire interpellé ce mercredi matin, avait été signalé à la DCRI...
William Molinié

William Molinié

C'est une information qui va sans doute relancer le débat sur la transmission des renseignements au sein de la police.

Selon Le Monde, la sous-direction de l'information générale (SDIG, notamment en charge du suivi de l'Islam) des Yvelines a transmis une «note détaillée» sur la «dérive du jeune homme» soupçonné d'être l'auteur de l'agression à l'arme blanche d'un militaire à La Défense le 25 mai 2012. Mais le bureau de liaison, créé spécificiquement pour fluidifier les infomations avec «la Centrale», la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), n'aurait pas fait remonter ces informations.

Une source policière a confirmé à l'AFP l'existence de cette note qui a dû être «transmise» comme «il est d'usage en pareil cas à la hiérarchie et ensuite à la DCRI», a précisé la même source. Mais les suites exactes données par la hiérarchie policière à cette note de la Sdig n'a pas été précisée.

Réforme du renseignement

Des voyages à l'étranger sont notamment avancés par le site internet du quotidien.

Daprès Le Monde, l'individu était «bien connu des services de renseignement français comme un islamiste radical», contrairement à ce qu'indiquaient le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, dans la matinée de ce mardi et le procureur de la République, François Molins.

Ces difficultés de transmission d'informations ne sont pas nouvelles au sein du renseignement français. L'affaire Mohamed Merah avait pointé ces lacunes. Le ministre de l'Intérieur avait promis une «réforme» du renseignement.