Procès PIP: Jean-Claude Mas est arrivé au tribunal correctionnel de Marseille

Procès PIP: Jean-Claude Mas est arrivé au tribunal correctionnel de Marseille

20 Minutes avec AFP

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Le fondateur de l'entreprise varoise PIP, Jean-Claude Mas, est entré seul, mardi vers midi, dans la salle d'audience du tribunal correctionnel de Marseille, une heure avant le réquisitoire très attendu dans l'affaire des implants mammaires frauduleux.

Il n'y a croisé que l'avocat bordelais de la principale association de victimes, Me Philippe Courtois, qu'il a salué.

Le septuagénaire, pour l'occasion, avait troqué le blouson bleu marine qu'il portait depuis le début du procès le 17 avril, contre une veste grise plus élégante. Il a ensuite quitté la salle et les deux procureurs Jacques Dallest et Ludovic Leclerc, qui requerront à deux voix pendant trois à quatre heures, sont arrivés une vingtaine de minutes plus tard, un épais dossier dans les mains.

Quelques personnes, des victimes ou des proches, commençaient à prendre place dans la salle vers 12H30.

Cinq prévenus - Jean-Claude Mas et quatre autres anciens cadres et dirigeants de l'entreprise varoise - comparaissent pour tromperie aggravée et escroquerie, trois d'entre eux au titre de complices. Ils encourent cinq ans de prison.

Plus de 6.300 porteuses d'implants PIP, pour la plupart des Françaises, mais aussi des étrangères notamment des Autrichiennes et des Sud-Américaines, se sont constituées parties civiles dans cette affaire au retentissement mondial.