Trente élèves étrangers à l'ENA

Trente élèves étrangers à l'ENA

Ils sont trente élèves étrangers à avoir rejoint cette semaine ...
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Ils sont trente élèves étrangers à avoir rejoint cette semaine la nouvelle promotion de l'Ecole nationale d'administration (Ena), attirés par le prestige du creuset de la haute fonction publique française, mais aussi par la promesse d'un beau carnet d'adresses.

Etudiants surdiplômés ou déjà fonctionnaires dans leurs pays, les élèves du «cycle international long» sont triés sur le volet parmi les candidats qui postulent partout dans le monde auprès des ambassades françaises, pour intégrer l'école installée dans la capitale alsacienne depuis 1991.

Large réseau

Ils viennent de faire connaissance avec les quelque 80 énarques français de leur promotion et le mélange rend particulièrement crédibles les jeux de rôle du séminaire de négociations internationales, au menu de cette première semaine de scolarité commune. Début janvier, un premier contact, plus décontracté, s'était noué au pied des pistes de ski de Ventron (Vosges) pour les traditionnelles journées d'intégration de l'école.

Créer à l'étranger un réseau de responsables francophiles et bons connaisseurs de l'administration française est l'un des objectifs de l'ouverture internationale de l'Ena, initiée dès 1949. Ces élèves étrangers, parfaitement francophones et souvent francophiles, se disent attirés par le prestige de l'institution. «C'est la meilleure école, réputée dans le monde entier et dont beaucoup se sont inspirés», estime Katarzyna Czora, une Polonaise 27 ans, linguiste de formation. Les candidats anglo-saxons ne se bousculent néanmoins pas à l'ENA.